Diabetic retinopathy, PAI-1 4G/5G and −844G/A polymorphisms, and changes in circulating PAI-1 levels in Tunisian type 2 diabetes patients - 16/06/09
Abstract |
Aim |
The association of altered plasminogen activator inhibitor (PAI)-1 levels and PAI-1 polymorphisms (4G/5G and −844G/A) with diabetic retinopathy (DR) was investigated in 856 type 2 diabetes (T2D) patients, of whom 383 presented with (DR group), and 473 presented without (DWR group), retinopathy.
Methods |
PAI-1 4G/5G and −844G/A genotyping were done by PCR-RFLP, and PAI-1 levels were measured by ELISA testing.
Results |
The genotype distribution of 4G/5G and −844G/A polymorphisms did not deviate from the Hardy-Weinberg equilibrium model among healthy subjects. Higher frequencies of the 4G/4G genotype, and lower frequencies of the −844A allele, −844G/A and −844A/A genotypes, were seen in DR patients, conferring disease susceptibility and protection, respectively. While PAI-1 levels were significantly elevated in the 4G/4G compared with other PAI-1 genotypes, significant differences in PAI-1 levels between DR and DWR patients were seen in the 4G/−844A, 4G/−844G and 5G/−844A haplotype carriers among DR patients. However, comparable distributions of 4G/5G and −844G/A alleles, genotypes and haplotypes, and similar PAI-1 levels, were seen in the proliferative retinopathy (PR) and non-proliferative retinopathy (NPR) patients, indicating that neither PAI-1 variants nor changes in PAI-1 levels were linked to DR severity. Multivariate analyses identified 4G/−844A and 4G/−844G haplotypes as negatively and positively associated, respectively, with DR, but not with DR severity (PR vs NPR) after adjusting for a number of covariates.
Conclusion |
The present study identifies changes in PAI-1 levels and genetic variations at the PAI-1 locus as risk factors for DR, but not DR severity, that may serve as useful markers of increased DR susceptibility.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Objectif |
L’association des variations du taux de l’inhibiteur de l’activateur du plasminogène (PAI)-1 et des polymorphismes (4G/5G et −844G/A) du gène PAI-1 avec la rétinopathie diabétique (RD) a été étudiée chez 856 patients diabétiques de type 2 (DT2), dont 383 présentaient une rétinopathie diabétique (groupe RD) et 473 qui en étaient indemnes (groupe SRD).
Méthodes |
Le génotypage des génotypes 4G/5G et −844G/A du PAI-1 a été réalisé par PCR-RFLP et les taux de PAI-1 ont été dosés par Elisa.
Résultats |
La distribution des génotypes de polymorphismes 4G/5G et −844G/A obéit à l’équilibre de Hardy-Weinberg chez les sujets témoins. Une fréquence plus élevée du génotype 4G/4G, ainsi que des fréquences plus faibles de l’allèle −844A et des génotypes −844G/A et −844A/A ont été observées chez les patients avec RD, conférant ainsi respectivement une protection et une susceptibilité à la maladie. Les taux de PAI-1 étaient significativement élevés en présence du génotype 4G/4G comparés aux autres génotypes de PAI-1. Une différence significative des taux de PAI-1 entre les patients RD et SRD a été observée uniquement chez les porteurs de génotype −844G/G et chez les patients porteurs des haplotypes contenant 4G mais non pas chez ceux contenant 5G. Une distribution comparable des allèles, des génotypes, des haplotypes des 4G/5G et −844G/A, ainsi une similarité des taux plasmatiques du PAI-1 ont été observées aussi bien chez les patients avec rétinopathie diabétique proliférative (RDP) que chez ceux avec rétinopathie diabétique non-proliférative (RDNP), indiquant que ni les variants du PAI-1 ni les variations de son taux plasmatique ne sont associés à une sévérité de la RD. L’analyse multivariée, après ajustement sur de multiples covariables, a montré que les haplotypes 4G/−844A et 4G/−844G étaient respectivement associés négativement et positivement à la RD, mais non à la sévérité de RD (RDP versus RDNP).
Conclusion |
Cette étude identifie les modifications du taux de PAI-1 et la variation génétique au niveau du locus PAI-1 comme facteurs de risque de la RD, mais non de sa sévérité, ce qui pourrait servir de marqueur utile de l’augmentation de la susceptibilité à la RD.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Diabetes, Retinopathy, Plasminogen activator inhibitor-1, Polymorphism, PCR
Mots clés : Diabète, Rétinopathie, L’inhibiteur des activateurs du plasminogène-1, Polymorphisme, PCR
Plan
Vol 35 - N° 3
P. 214-219 - juin 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.