Technique bioprogressive - 15/06/09
Résumé |
La technique bioprogressive désigne un concept global élaboré par Ricketts à la fin des années 1950. Au centre de ce concept se situe le diagnostic, auquel Gugino attribue 75 % du succès du traitement, 25 % revenant à l'élaboration et à la mise en place des systèmes mécaniques. Cette véritable philosophie orthodontique répond à des objectifs esthétiques, occlusaux, parodontaux et de neutralisation de la matrice fonctionnelle. « Douze principes », proposés par Ricketts, Gugino, Bench, Hilgers et Schulhof en 1980 constituent les bases de son fonctionnement. Ils reprennent les points essentiels à respecter, tant sur le plan psychologique que fonctionnel ou mécanique. Pour atteindre les objectifs définis, la technique bioprogressive dispose de moyens diagnostiques (examen clinique, évaluation de la denture, analyse squelettique), d'élaboration du projet de traitement (objectif visuel de traitement à court et long termes) et de moyens thérapeutiques. Ces derniers comprennent des attaches particulières et utilisent des fils spécifiques (Elgiloy, abandonné actuellement au profit du titane molybden alloy [TMA]) en s'appuyant sur la segmentation des arcades. L'utilisation de l'arc de base et de ses dérivés, ainsi que de différents moyens d'ancrage, sont les spécificités de la technique, qui se caractérise par sa progressivité. Ainsi, l'équilibre ou l'harmonie, valeur fondamentale du concept, sont respectés par une technique au service du traitement, élaboré en envisageant le patient dans sa globalité.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Bioprogressive, Neutralisation fonctionnelle, Segmentation des arcades, Occlusion fonctionnelle, Individualisation
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