Impact of logging on the foraging behaviour of two sympatric species of Couas (Coua coquereli and Coua gigas) in the western dry forest of Madagascar - 11/06/09
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Abstract |
Two ground-dwelling couas species, Coquerel’s Coua Coua coquereli and Giant Coua Coua gigas, live in sympatry in the dry forest of Madagascar. These birds are typically insectivorous and mainly feed at ground level. The two species differ by size but have the same morphology, suggesting they have the same physical attributes for foraging and prey capture. To test if the two species have the same foraging behaviour, and also to know how habitat disturbance due to logging could affect their foraging behaviour, I compared and analysed the foraging strategies of both species in two different dry forest habitats: unlogged and logged. The two species differed in their foraging behaviour between the two habitats, mainly by the ability to climb in the vegetation, and by the technique used by both species. Coquerel’s Coua used more often gleaning and probing in the unlogged forest, while Giant Coua used lunge more often in this habitat. The giant Coua used also more often leaves as a substrate in the logged forest. Some modifications in the diet have been recorded too. These results suggest that anthropogenic disturbance of forest does influence the foraging behaviour of the terrestrial couas species living in the dry forest in Madagascar. To cite this article: P. Chouteau, C. R. Biologies 332 (2009).
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Deux espèces de couas terrestres, le Coua de Coquerel et le Coua géant, vivent en sympatrie dans la forêt sèche de Madagascar. Ils sont essentiellement insectivores et se nourrissent principalement au niveau du sol, mais les deux espèces peuvent grimper dans la végétation et capturer des proies dans le feuillage des arbres. Les deux espèces ont une morphologie similaire, ce qui suggère qu’elles pourraient capturer les mêmes proies, mais le Coua géant est une fois et demie plus gros que le Coua de Coquerel. Pour tester s’ils ont le même comportement de recherche et de prise de nourriture, et aussi pour savoir comment la dégradation forestière modifie ce comportement, je compare leurs stratégies dans deux parcelles de forêts, une considéré comme intacte et une autre anciennement exploitée pour le bois, de la forêt sèche. La différence entre les deux habitats réside dans une canopée moins haute et plus ouverte, ainsi que dans un volume de végétation de sous-bois plus important dans l’habitat dégradé, ce qui est consécutif à une exploitation de certaines essences et à leur extraction de la forêt, bien que l’exploitation se voulait pourtant respectueuse de la forêt. Les deux parcelles étudiées sont contiguës, de façon à éviter que cette différence structurale soit due à d’autres facteurs écologiques, édaphiques ou climatiques. Entre les deux habitats, les deux espèces modifient leurs stratégies de recherche. Les deux espèces ne modifient pas la taille des proies capturées et leur taux de capture entre les deux habitats. Mais le Coua de Coquerel est toujours susceptible de grimper dans la végétation de l’habitat dégradé, et utilise plus souvent des techniques telles que le « probing » et le « gleaning » dans cet habitat. Le Coua géant ne grimpe plus dans la végétation de l’habitat dégradé, et utilise aussi moins souvent le « running » pour capturer des proies. Il utilise aussi plus souvent les feuilles que le sol pour capturer des proies dans cet habitat. De même, le régime alimentaire est légèrement modifié par la dégradation forestière pour le Coua de Coquerel, qui capture plus de chenilles dans l’habitat non dégradé. La modification de la structure de l’habitat dégradé pourrait réduire la mobilité du Coua géant. Je montre aussi que les graines représentent une part non négligeable du régime alimentaire de ces deux espèces, qui ne devraient donc pas être considérées comme des oiseaux insectivores stricts. Ces résultats suggèrent que la dégradation forestière peut modifier le comportement de recherche et de prise de nourriture pour les couas terrestres, ce dont on devrait tenir compte dans une optique de conservation de ces oiseaux. Pour citer cet article : P. Chouteau, C. R. Biologies 332 (2009).
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Coua coquereli, Coua gigas, Dry forest, Foraging behaviour, Impact of logging, Morphology, Madagascar
Mots-clés : Coua coquereli, Coua gigas, Forêt sèche, Comportement de recherche et de prise de nourriture, Régime alimentaire, Impact de la coupe de bois, Madagascar
Plan
Vol 332 - N° 6
P. 567-578 - juin 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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