TROP-WS-4 Kyste hydatique du muscle psoas : probleme de diagnostic radiologique - 04/06/09
Résumé |
Objectifs |
Etudier l’apport d’imagerie médicale (échographie et tomodensitométrie) dans la caractérisation de kyste hydatique (KH) du muscle psoas.
Matériels et méthodes |
Il s’agit de quatre femmes et deux hommes âgés de 29 à 59 ans. Aucun d’entre eux n’avait d’antécédents de KH. Ils présentaient tous des lombalgies isolées mais sans notion d’hydaturie. L’examen clinique trouvait une sensibilité à la palpation de la fosse lombaire dans tous les cas avec un contact lombaire dans un seul cas.
Résultats |
L’examen échographique a montré une image kystique multicloisonnée (KH type III selon Gharbi) du muscle psoas dans quatre cas, une image kystique uniloculaire sans paroi propre évoquant un kyste séreux polaire inférieur du rein dans un cas et une formation kystique calcifiée dans un cas. L’uro-scanner confirme ces mêmes données radiologiques tout en mieux précisant leurs rapports avec les organes de voisinage, la taille qui variait de 7 à 16cm et leur retentissement rénal (3 cas). Dans tous les cas l’indication opératoire a été décidée pour KH dans 5 cas et énorme kyste séreux symptomatique retentissant sur le haut appareil urinaire dans 1 cas. Le diagnostic de KH du psoas a été retenu devant l’aspect macroscopique chez les six patients. Ils ont eu une kystectomie partielle dans trois cas, une kysto-périkystectomie totale dans 3 cas associée à une néphrectomie dans un seul cas.
Conclusion |
Le KH du muscle psoas reste une localisation rare. C’est une pathologie bénigne qui doit être évoquée devant toute masse liquidienne lombaire ou iliaque surtout dans les pays d’endémie hydatique. Le diagnostic repose sur l’échographie couplée à la tomodensitométrie.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Rétropéritoine, parasitose, Muscles, parasitose
Vol 89 - N° 10
P. 1615 - octobre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.