TROP-WS-2 Hydatidose musculaire primitive - 04/06/09
Résumé |
Objectifs |
L’hydatidose musculaire est rare même en pays d’endémie et représente 1 à 5 % de la maladie hydatique. Elle est d’évolution lente, souvent asymptomatique, source de retard diagnostique. L’imagerie en coupes (échographie, TDM et surtout IRM) permet souvent de poser le diagnostic de présomption et d’écarter une origine osseuse dans les grandes formes d’hydatidose musculaire.
Matériels et méthodes |
Les auteurs ont fait une revue d’une série de 10 cas d’hydatidose musculaire primitive, toute localisation confondue. La maladie survient chez des jeunes patients (30 ans en moyenne) qui ont consulté pour tuméfaction des parties molles sans altération de l’état général. Un bilan radiologique (échographie, TDM et IRM musculaire) a été réalisé.
Résultats |
Dans 7 (70 %) des 10 patients, la masse est localisée dans les muscles périphériques et dans 3 (30 %), elle siège au niveau des muscles de la cage thoracique et paroi abdominale. Le diagnostic est fortement suspecté par l’échographie et le scanner chez tous les patients. L’IRM démontre chez 2 patients la présence de vésicules filles dans la masse kystique musculaire (bras, cuisse).
Conclusion |
L’hydatidose musculaire doit être discutée dans le diagnostic différentiel des masses des parties molles et le diagnostic radiologique pré-opératoire est prépondérant. L’échographie constitue l’examen clé de l’orientation diagnostique. La TDM et l’IRM sont réservées aux formes pseudo-tumorales compliquées, ou pour écarter une localisation osseuse.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Muscles, parasitose, Parties molles, parasitose
Vol 89 - N° 10
P. 1615 - octobre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.