Evaluer l’intérêt de l’embolisation à visée curative pour la prise en charge des angiomyolipomes (AMLs). Rapporter la tolérance et les effets secondaires ainsi que l’évolution des aspects TDM/IRM.

Etude rétrospective de 20 patients (3 hommes et 17 femmes dont 8 suivis pour sclérose tubéreuse de Bourneville) et 23 AMLs (diamètre moyen 81mm ; min = 37mm ; max = 245mm) ayant bénéficié d’une embolisation par alcool absolu, micro-particules et/ou coils sur une période de 4 ans. Suivi clinique (moyenne 15 mois) et radiologique par scanner (n=63) et IRM (n=14) sur une durée moyenne de 9 mois (min = 2, max = 32). Efficacité évaluée par mesure 3D du volume et histogramme de densité.

Effet immédiat du geste sur la composante vasculaire et les anévrysmes après une embolisation (19/22 cas) ou deux embolisations (3/22 dont 2 par échec du cathétérisme lors de la première embolisation). Un patient sans suivi. Diminution du volume tumoral total de 45 % à 8 mois en moyenne, dépassant 80 % dans 7 cas. Sept complications : 2 syndromes hyperalgiques, 1 abcès à Corynébactérium et 4 petits infarctus rénaux (2-3cm de diamètre) de contact.

L’embolisation des AMLs apparaît comme une méthode thérapeutique curative en alternance à la chirurgie efficace et bien tolérée.