OA-WS-49 Apport de l’imagerie dans le kyste hydatique des parties molles : a propos de 6 cas - 04/06/09
Résumé |
Objectifs |
Souligner l’intérêt de l’imagerie dans la caractérisation de l’hydatidose des parties molles.
Matériels et méthodes |
Notre étude comporte six patients présentant tous une tuméfaction indolore, augmentant progressivement de volume et sans signes inflammatoires associés, siégeant respectivement au niveau de la cuisse, l’avant-bras, la jambe et la paroi antérieure de l’abdomen. Ces tuméfactions ne présentaient pas de caractère vasculaire ou des signes de compression nerveuse. L’échographie a été réalisée et a permis de poser le diagnostic de kyste hyda-tique (KH) devant l’aspect liquidien et multivésiculaire de la lésion. Le scanner était réalisé chez deux d’entre eux et a permis de faire un bilan topographique. Chez les quatre autres malades, l’échographie n’était pas spécifique d’où la réalisation d’une IRM qui a détecté la présence de vésicules filles pathognomoniques de KH.
Résultats |
La localisation aux parties molles de l’échinococcose est rare même dans les pays endémiques. Elle représente 1 à 5 % de l’ensemble des localisations. La ponction est certes à éviter. La sérologie hydatique est souvent négative. L’imagerie occupe ainsi une place essentielle dans le diagnostic de cette affection basée en premier sur l’échographie. Le scanner et l’IRM sont réalisés en cas de doute diagnostique et dans le but de préciser le siège et les rapports avec les structures vasculaires, nerveuses et osseuses.
Conclusion |
L’imagerie en coupe et surtout l’IRM occupent une place prépondérante dans l’exploration des kystes hydatiques des parties molles.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Parties molles, parasitose, Parties molles, kyste
Vol 89 - N° 10
P. 1606 - octobre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.