Evaluation de l’impact de l’exploration par angioscanner thoraco-abdomino-pelvien, en complément de l’angioscanner cérébral, avant prélèvement d’organes chez les patients en état de mort encéphalique.

Notre étude porte sur 27 donneurs potentiels. L’examen est réalisé sur des scanners Philips Brillance multidétecteur, selon le protocole suivant : une hélice cérébrale sans injection, une hélice artérielle thoraco-abdomino-pelvienne à 20 secondes après injection de produit de contraste, une hélice cérébrale à 60 secondes (pour le diagnostic de mort encéphalique), au besoin complétées par une hélice parenchymateuse abdomino-pelvienne.

Les difficultés techniques du protocole surmontées, l’angioscanner dépiste aisément les lésions d’organes à l’origine d’une contre-indication au prélèvement (15 cas, dont un, récusé par excès diagnostique). Il met en évidence, de surcroît, les variantes anatomiques vasculaires de la normale, rénales (7 variantes artérielles et 2 veineuses) et hépatiques (chez 8 patients), aidant le geste chirurgical.

L’angioscanner, examen paraclinique de référence pour le diagnostic de mort encéphalique, permet, par une hélice thoraco-abdomino-pelvienne complémentaire (sans ajout de produit de contraste), un bilan anatomique et vasculaire de l’ensemble des organs prélevables et constitue un support fiable au geste chirugical.