Elucider le rôle de l’imagerie dans l’identification et la localisation des corps étrangers ingérés.

Etude rétrospective portant sur 30 cas colligés au service de radiologie des urgences. Nos patients étaient composés de 17 prisonniers, 5 malades suivies en psychiatrie et 6 patients sans antécédents.

L’âge des patients est compris entre 17 et 56 ans. Les pièces métalliques représentent le corps étranger le plus fréquemment ingéré dans 24 cas. Les lames de rasoir viennent en premier dans 13 cas, suivie par les lames de couteau dans 5 cas. La radiographie thoracique a été réalisée chez tous les patients. La radiographie cervicale face et profil a été réalisée si une localisation cervicale a été suspectée dans 3 cas. L’ASP a permis de mettre en évidence des corps étrangers radio-opaques à différents segments du tube digestif chez 26 patients. L’échographie abdominale réalisée chez 4 patients n’a montré de péritonite chez aucun malade. La TDM thoracique a été demandée chez 2 patients devant la suspicion d’une fistule œso-trachéale.

La radiographie conventionnelle permet la visualisation des corps étrangers radio-opaques et la surveillance de leur progression dans le tube digestif. Le dépistage des complications et la recherche de corps étranger radio-transparents font appel à la TDM, l’échographie et l’opacification digestive avec des produits hydrosolubles.