AGU-WS-25 La pyelonephrite xanthogranulomateuse pseudo-tumorale : les difficultes diagnostiques. A propos de 15 cas - 04/06/09
Résumé |
Objectifs |
Nous rapportons une analyse rétrospective de 15 cas de pyélonéphrite xanthogranulomateuse (PXG) pseudo-tumorale en insistant sur les difficultés diagnostiques.
Matériels et méthodes |
Nous avons revu rétrospectivement 15 cas de PXG pseudo-tumorales confirmées histologiquement. L’âge moyen des patients était de 55,7 ans (25-68 ans). Il s’agissait de 9 hommes et 6 femmes. Les signes cliniques, les résultats biologiques et radiologiques (échographie, UIV, TDM, IRM) ont été évalués.
Résultats |
Tous les malades se sont présentés pour des lombalgies, associées à une fièvre dans 6 cas (40 %), une hématurie totale dans un seul cas (7 %) et une altération de l’état général dans 5 cas (33 %). La biologie a montré une hyperleucocytose dans 7 cas (47 %) et un syndrome inflammatoire dans 2 cas. La fonction rénale était normale dans tous les cas. Sept patients présentaient une infection urinaire. L’urographie intraveineuse a objectivé une lithiase rénale dans 8 cas et un syndrome de masse dans 7 cas. L’échographie rénale a trouvé une masse hypoéchogène, hétérogène dans 11 cas, un kyste suspect dans 3 cas et une hydronéphrose dans un cas. Le scanner abdominal a montré une tumeur parenchymateuse hypodense et faiblement rehaussée en périphérie avec une extension à la graisse péri-rénale dans 4 cas. Le diagnostic pré-opératoire était une tumeur rénale dans 8 cas, un kyste séreux infecté dans un cas, un kyste hydatique dans 3 cas, une pyonéphrose dans 2 cas et une hydronéphrose dans le dernier cas.
Conclusion |
La PXG pseudo-tumorale est une entité de diagnostic difficile. Elle pose un problème de diagnostic différentiel essentiellement avec le cancer du rein imposant le plus souvent la néphrectomie. La confrontation des données clinico-biologiques et radiologiques (essentiellement la tomodensitométrie) permet de poser le diagnostic surtout en présence de lithiases ou d’antécédents d’infection urinaire.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Rein, inflammation, Diabète
Vol 89 - N° 10
P. 1540 - octobre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.