AGU-WS-12 Les tumeurs non urotheliales de la vessie : a propos de 15 cas - 04/06/09
Résumé |
Objectifs |
Les tumeurs non urothéliales de la vessie forment un groupe hétérogène de tumeurs rares (= 5 % de l’ensemble des tumeurs vésicales). Nous rapportons 15 observations et discutons des caractéristiques diagnostiques et pronostiques de ces tumeurs souvent méconnues.
Matériels et méthodes |
Quinze tumeurs non urothéliales de la vessie ont été identifiées chez des patients qui ont été explorés par une urographie intraveineuse (n=12), une échographie (n=15), un sanner abdominopelvien (n=15). Les caractéristiques cliniques, anatomo-pathologiques, thérapeutiques et pronostiques de ces tumeurs exceptionnelles sont rapportées.
Résultats |
Les tumeurs malignes d’origine épithéliale sont les plus fréquentes (73 % des cas), carcinome épidermoïde (45,45 %), adénocarcinome primitif (27,27 %), carcinome sarcomatoïde (18,18 %) et la tumeur neuro-endocrine à petites cellules (9,1 %). Les tumeurs malignes non épithéliales constituent moins que le 1/5éme (15,38 %). Il s’agit respectivement d’un rhabdomyosarcome et d’un leïomyosarcome. Dans la totalité des tumeurs malignes, le signe d’appel était une hématurie macroscopique. Le diagnostic était fait dans tous les cas à un stade évolué de la maladie (T3 au moins) diagnostiqué par le scanner. Les tumeurs bénignes étaient représentées par une malacoplakie pseudotumorale et une cystite glandulaire.
Conclusion |
La compréhension de la majorité des tumeurs non urothéliales de la vessie est limitée par leur rareté. Les tumeurs malignes sont le plus souvent infiltrantes et de mauvais pronostic alors que certaines tumeurs bénignes imposent une surveillance à long terme, étant donné leur caractère pré-neoplasique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Vessie, tumeur
Vol 89 - N° 10
P. 1537 - octobre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.