Ablation thermique par radiofrequence des tumeurs pulmonaires : evaluation de la survie apres traitement - 04/06/09
Résumé |
Objectifs |
Déterminer la morbidité et la survie des patients après ablation thermique par radiofréquence de localisations secondaires pulmonaires en fonction du primitif mais également de carcinome bronchique non à petites cellules (CBNPC). Comparer cette technique en termes de survie et de morbidité avec le traitement de référence.
Matériels et méthodes |
Etude prospective de 145 patients traités par ablation par radiofréquence sur une période de 4 ans (2002 - 2006) pour un ou plusieurs nodules. Pour 31 patients, il s’agissait de CBNPC. Pour 114 patients présentant des localisations secondaires, les primitifs retrouvés étaient principalement des carcinomes colorectaux (44 patients), rénaux (23 patients) et des sarcomes des tissus mous (18 patients).
Résultats |
Pour les 145 patients, la médiane de survie a été de 33 mois avec un taux de survie à 1,2, 3 et 4 ans de respectivement 88,1 %, 65,9 %, 49,4 % et 40,5 %. En fonction de l’origine du primitif, le taux de survie à 1,2, 3 et 4 ans était de respectivement 90,8 %, 71,8 %, 49,7 % et 49,7 % pour les patients aux antécédents de carcinomes colorectaux avec une médiane de survie de 29 mois ; 91,3 %, 81,3 %, 56,3 % et 32,9 % pour les patients aux antécédents de carcinome rénal avec une médiane de survie de 37 mois ; 88,5 %, 65,6 %, 65,6 % et 65,6 % pour les patients aux antécédents de sarcome des tissus mous. Pour les patients porteurs de CBNPC, le taux de survie était de 82,9 %, 68,3 %, 56,9 % et 56,9 % à respectivement 1,2, 3 et 4 ans. Des complications au décours de l’examen ont concerné 125 procédures. Il s’agissait de pneumothorax dans 69 % des cas, des hémorragies intra-alvéolaires ou des hémoptysies (13 %), des épanchements (3 %).
Conclusion |
Le traitement par ablation thermique par radiofréquence, sous contrôle tomodensitométrique, est un traitement peu invasif améliorant la survie et la qualité de vie des patients présentant des localisations secondaires pulmonaires ou des CBNPC de moins de 3cm et ceci avec une bonne tolérance à court et à long terme.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Poumons, radiologie interventionnelle
Vol 89 - N° 10
P. 1519 - octobre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.