Erreurs en imagerie abdominale - 04/06/09
Résumé |
Objectifs |
Connaître les principales erreurs faites en imagerie d’urgence abdominale, notamment en garde.
Eviter les erreurs les plus fréquentes d’une part et celles qui ont le plus d’impact d’autre part sur la prise en charge du patient.
Posséder certaines clefs ou réflexes d’analyse pour éviter ces erreurs.
Points clés |
L’erreur diagnostique la plus fréquente et ayant le plus d’impact en imagerie d’urgence est de prendre de l’air, une collection ou des matières de siège extra-luminal pour une structure digestive.
Résumé |
Les principales erreurs en imagerie d’urgence abdominale peuvent être séparées en erreur liée à la technique d’examen, en défaut de détection, ou en erreur d’interprétation. Les défauts de réalisation technique sont liés à l’interprétation sur des coupes trop épaisses, alors que l’acquisition a été réalisée en coupes fines, à la non utilisation au moindre doute des reconstructions coronales et sagittales, et à la non adaptation des protocoles d’examens en fonction des premières images vues sur le scanner : éventuelle opacification ou distension rectale pour apprécier la paroi sigmoïdienne ou rectale, coupes suffisamment tardives avant d’affirmer une absence de rehaussement de la paroi digestive, fenêtres larges pour rechercher de l’air extra-digestif et évaluer la graisse péritonéale ou au contraire très serrées pour rechercher un hématome. Les erreurs de détection sont liées à la non-visualisation de signes subtiles, à la satisfaction d’avoir identifié une pathologie en cas de pathologie associée, à la méconnaissance de certaines pathologies, mais surtout à la non-identification de structures anormales considérées comme des structures normales (structures aériques et liquidiennes ou matières considérées à tort comme dans la lumière digestive alors qu’elles sont à l’extérieur). Les erreurs d’interprétation sont liées à l’impossibilité de rapporter plusieurs signes correctement identifiés à un processus pathologique unique, aux présentations atypiques de certaines maladies communes et à la non spécificité de certains signes considérés à tort comme spécifiques, comme par exemple la pneumatose pariétale.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Urgences, Abdomen
Vol 89 - N° 10
P. 1502 - octobre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.