Ce que le radiologue doit savoir de la chimiotherapie pour metastases d’origine colorectale - 04/06/09
Résumé |
Objectifs |
Connaître les 2 principales familles d’agent anti-cancéreux utilisées en pratique clinique.
Acquérir la notion de prise en charge multidisciplinaire dans le traitement des métastases hépatiques.
Discuter les critères de réponse antitumorale à l’imagerie.
Points clés |
La proportion de patients répondeurs est passée de < 25 % à = 50 % avec les protocoles récents de cytotoxiques associés aux thérapies ciblées.
Une évaluation radiologique de la réponse tumorale bien conduite a un rôle essentiel pour la stratégie thérapeutique multidisciplinaire.
L’évaluation de l’effet d’un traitement antitumoral médical doit être réalisée dans les 4 à 8 semaines au décours de celui-ci.
La taille des lésions cibles n’est pas le seul paramètre à prendre en compte.
Résumé |
Pendant plusieurs décennies, le seul agent disponible pour le traitement du cancer colorectal métastatique était le 5-fluorouracile (5FU). Depuis 10 ans, plusieurs agents actifs de chimiothérapie cytotoxique (oxaliplatine dans le FOLFOX, irinotécan dans le FOLFIRI) ou de thérapie ciblées (cetuximab = Erbitux®, bevacizumab = Avastin®) ont été enregistrés, allongeant la survie médiane des patients de 6 mois à = 20 mois, et augmentant la proportion des patients conduits à la chirurgie de 12 à 22 % pour les cas non opérables d’emblée, ce qui souligne le rôle primordial d’une évaluation radiologique bien conduite pour la stratégie de prise en charge thérapeutique multidisciplinaire.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Foie, tumeur maligne
Vol 89 - N° 10
P. 1477 - octobre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.