IRM de diffusion dans les myelopathies non compressives : a propos de 32 patients - 04/06/09
Résumé |
Objectifs |
Notre travail était d’évaluer l’apport de la séquence de diffusion en IRM et du calcul du coefficient apparent de diffusion (ADC) dans le diagnostic étiologique des myélopathies non compressives.
Matériels et méthodes |
Trente-deux patients souffrant de myélopathies non compressives ont bénéficié entre septembre 2005 et novembre 2007 d’une IRM médullaire avec séquence de diffusion. Pour chaque patient, l’ADC a été calculé dans la moelle pathologique. Des calculs en moelle saine ont été réalisés chez dix patients témoins. Les résultats des différents sous-groupes ont été comparés selon un test de Student.
Résultats |
Quinze patients présentaient une myélopathie d’origine inflammatoire dont neuf sclérose en plaques. Six patients présentaient une myélopathie para-infectieuse, cinq patients une ischémie médullaire et six patients des étiologies autres. L’ADC était significativement plus élevé dans la moelle pathologique des patients présentant une atteinte inflammatoire ou para-infectieuse que dans la moelle saine ou dans la moelle ischémique. Il n’existait pas de différence significative entre les valeurs d’ADC des patients présentant une pathologie inflammatoire et celles des patients présentant une atteinte para-infectieuse.
Conclusion |
Ces résultats sont importants pour différencier les myélopathies ischémiques des myélopathies inflammatoires ou para-infectieuses. Les calculs restent parfois limités par les qualités techniques de la séquence.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Méninges
Vol 89 - N° 10
P. 1460 - octobre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.