Correlation radio-anatomopathologique dans le diagnostic des images radiologiques des maxillaires - 04/06/09
Résumé |
Objectifs |
Le but de ce travail est de préciser l’apport de l’imagerie et son degré de concordance avec l’examen anatomo-pathologique dans le diagnostic étiologique des images radiologiques des maxillaires.
Matériels et méthodes |
Il s’agit d’une étude rétrospective portant sur 250 dossiers radio-cliniques colligés entre 1997 et 2007 dans le service de chirurgie maxillo-faciale de l’hôpital Charles Nicolle. Les images radiologiques des maxillaires à point de départ extra-osseux sont exclues de ce travail.
Résultats |
Les images radiologiques des maxillaires correspondent soit à un processus tumoral bénin, soit à un processus tumoral malin ou bien à des fausses images. Dans notre série, dans environ 80 % des cas il s’agissait d’une tumeur bénigne des maxillaires avec prédominance des tumeurs et pseudo-tumeurs non odontogènes. L’image radiologique des maxillaires peut avoir 3 types de tonalité : image radio-claire, radio-opaque ou mixte. Dans environ 120 cas, il s’agissait d’une image radio-transparente qui correspondait dans un grand nombre de cas à des kyste inflammatoires ou à des kystes odontogéniques. Dans notre série, la corrélation radio-histologique était d’environ 60 %.
Conclusion |
Les images radiologiques des maxillaires regroupent une pathologie très polymorphe où la confrontation clinico-radio-histologique permet souvent une bonne approche étiologique. La radiographie standard est souvent suffisante pour évoquer le diagnostic qui ne sera confirmé que par l’examen anatomopathologique. Le recours aux examens par coupes (TDM, IRM), se justifie pour l’appréciation des rapports avec les structures avoisinantes et pour leur pouvoir discriminateur par la mesure des densités.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Massif facial, tumeur
Vol 89 - N° 10
P. 1458 - octobre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.