Savoir bien faire une IRM du foie - 04/06/09
Résumé |
Objectifs |
Connaître les séquences indispensables à un examen standard du foie en IRM.
Comprendre les principales variantes et leur justification clinique.
Identifier et éviter les causes d’échec technique.
Points clés |
L’examen de base comprend généralement une séquence en pondération T1, en phase et en opposition de phase, une ou plusieurs séquences en pondération T2 et un examen dynamique après injection de chélate de Gadolinium.
Le choix exact de la séquence influe sur la résolution et le contraste obtenus.
La majorité des échecs techniques sont évitables.
Résumé |
Une séquence en phase/opposition de phase est obligatoire. Elle permet d’évaluer une stéatose ou de savoir si une tumeur contient de la graisse ou non. Une image pondérée T2 peut être obtenue par des séquences en écho de spin ou hybrides, avec ou sans saturation du signal de la graisse. Le contraste obtenu varie selon la séquence et doit donc être adapté à chaque indication : détection ? Caractérisation ? Suivi ? Les séquences dynamiques comprennent une série sans injection, et, après injection de chélates de Gadolinium, des séries au temps artériel, portai et à l’équilibre. Une série tardive (2 à 5’) peut être utile. L’acquisition 3D autorise une meilleure résolution spatiale et des reconstructions multiplanaires, grâce aux coupes fines et jointives, au prix d’une plus grande sensibilité aux mouvements respiratoires. Les principales causes qui diminuent la qualité et qu’on peut corriger sont le mauvais centrage du patient dans l’aimant, le mauvais positionnement de l’antenne, l’insuffisante coopération liée à un défaut d’explication et la prolongation excessive de l’examen.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Foie, technique d’exploration, IRM
Vol 89 - N° 10
P. 1408 - octobre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.