De la situation chronique a la situation aigue (retard psychomoteur et deficit neurologique aigu) - 04/06/09

Doi : 10.1016/S0221-0363(08)75952-3 
B. Husson
Le Kremlin-Bicêtre – France 

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Résumé

Objectifs

Connaître l’indication de l’IRM et connaître sa rentabilité diagnostique dans deux pathologies de présentation opposée, le retard psychomoteur (RPM) et le déficit moteur aigu.

Connaître les principales anomalies retrouvées.

Points clés

Dans le RPM, l’IRM n’est pas systématique, sa valeur diagnostique est faible. Dans le déficit moteur aigu, la réalisation rapide de l’IRM recherche un accident vasculaire artériel.

Résumé

Le RPM est un motif fréquent de consultation. Les étiologies sont multiples. L’IRM n’est pas un examen de première intention. Son indication est posée après un examen neurologique (recherche de dysmorphie, anomalie du périmètre crânien ou déficit neurologique) et général (taches cutanées évocatrices par exemple). Un caryotype et des examens de biologie moléculaire permettent également de poser des diagnostics comme le syndrome de l’X fragile pour lesquels l’IRM est inutile. En cas de RPM isolé, la rentabilité diagnostique de 1’IRM est faible. Elle peut montrer des malformations du corps calleux, du cortex ou du cervelet, des anomalies de signal de la substance blanche et surtout des anomalies peu spécifiques comme une visibilité accrue des espaces de Virchow Robin. A l’inverse, le déficit moteur aigu révélant dans la majorité des cas un accident ischémique artériel est rare. L’IRM doit être réalisée rapidement pour confirmer le diagnostic et apprécier l’étendue des lésions. Elle permet de rechercher une pathologie vasculaire causale (dissection, artériopathie aiguë transitoire, moya...). Dans des cas plus rares, l’IRM peut montrer des lésions de type inflammatoire révélant une sclérose en plaque.

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Mots clés : Encéphale, Pédiatrie, Bonnes pratiques



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Vol 89 - N° 10

P. 1319 - octobre 2008 Retour au numéro
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