Imagerie neuropediatrique, bonnes pratiques, indications, techniques et comptes rendus : convulsions - 04/06/09
Résumé |
Objectifs |
Connaître les définitions d’une convulsion, d’une épilepsie.
Savoir ce qu’est une épilepsie idiopathique ou non idiopathique.
Savoir quel type d’imagerie on doit proposer dans une épilepsie et pourquoi.
Points clés |
Toute épilepsie non idiopathique doit avoir une IRM.
La convulsion fébrile simple est un cas particulier qui ne nécessitera pas d’imagerie.
Le scanner sera indiqué uniquement en cas d’urgence.
Résumé |
La crise d’épilepsie est la manifestation clinique de l’hyperactivité paroxystique d’un groupe de neurones et de sa propagation. La symptomatologie dépend du siège initial de la décharge et le propagation. L’exploration EEG est indispensable et permet le diagnostic positif. La clinique et l’EEG définissent différents syndromes épileptiques de pronostic et de traitement différents. Si le syndrome épileptique est idiopathique, il est indépendant de lésion cérébrale, aucune imagerie ne sera réalisée. Si le syndrome est non-idiopathique (probable lésion cérébrale), une imagerie IRM sera à réaliser pour préciser la cause qui conditionnera le traitement. Cette IRM sera réalisée sur mesure selon la clinique (3DTI, T2, Flair et contraste). Le scanner sera indiqué uniquement en cas d’urgence (hématome). La convulsion fébrile simple est un cas particulier qui ne nécessitera pas d’imagerie. L’analyse des images se fera minutieusement, orientée par la clinique/ EEG, en inspectant tous les sillons/gyri, en fonction de l’âge et de la myélinisation. Ne pas hésitez à refaire une IRM après la fin de la myélinisation.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Encéphale, Pédiatrie, Bonnes pratiques
Plan
Vol 89 - N° 10
P. 1318-1319 - octobre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.