Connaître la fréquence des nodules thyroïdiens.

Connaître les facteurs de risque et la prévalence du cancer thyroïdien.

Connaître les signes échographiques de malignité d’un nodule thyroïdien.

Savoir que la cytoponction du nodule est l’examen le plus performant en faveur de la malignité.

Connaître le bon pronostic du cancer thyroïdien.

La fréquence des nodules est plus élevée chez la femme que chez l’homme et augmente avec l’âge.

Environ 5 % de femmes et 1 % des hommes sont porteurs d’un nodule thyroïdien palpable. Des études autopsiques et échographiques ont montré que 19 à 67 % des adultes présentent des nodules occultes, cliniquement inapparents.

La grossesse, la carence relative en iode, l’irradiation cervicale sont des facteurs favorisants.

L’enjeu est d’éliminer un cancer qui peut être présent dans 5 à 10 % des cas, voir 40 % en cas d’antécédents d’irradiation cervicale.

La cytoponction du nodule est l’examen le plus performant en faveur de la malignité.

Aucun signe échographique pris isolément n’est spécifique de cancer. C’est l’association de ces signes qui est évocatrice.

Le cancer thyroïdien différencié est de bon pronostic.

L’essor des techniques d’imagerie est à l’origine d’une épidémie de nodules thyroïdiens. A l’échographie, un nodule solide hypoéchogène mal limité avec microcalcifications et vascularisation mixte est suspect. La TSH doit être contrôlée. La cytoponction dirigée sur le nodule suspect est le meilleur examen permettant de sélectionner les patients à opérer. La petite taille du nodule n’est pas un caractère rassurant et la fréquence du cancer est similaire que le nodule soit isolé ou au sein d’un goitre multinodulaire. Le cancer thyroïdien représente 9 à 13 % des nodules ponctionnés et est de bon pronostic dans sa forme différenciée.