Etude de l’impact du coroscanner sur la prise en charge medicale cardiologique - 04/06/09
Résumé |
Objectifs |
Nous rapportons notre expérience de coroscanner à l’issue de la première année d’utilisation au sein d’une structure dédiée cardio-radiologique.
Matériels et méthodes |
Trois mille six cent vingt-quatre coroscanners ont été réalisés sur un scanner 64 barrettes bi-tube (Siemens, somatom, definition). Neuf cardiologues et 4 radiologues ont participé à l’analyse. Pour chaque cas, un cardiologue et un radiologue ont analysé ensemble l’examen puis ont proposé une prise en charge.
Résultats |
Douze examens (0,3 %) ont été exclus pour qualité insuffisante. Le coroscanner a été réalisé pour douleur atypique : 1332 cas (37 %), dépistage de coronaropathie chez des patients à risque : 528 cas (15 %), suivi post angioplastie : 516 cas (14 %), angor stable : 288 cas (8 %), test fonctionnel litigieux : 240 cas (7 %). A la suite du coroscanner les propositions thérapeutiques ont été : coronarographie (648 cas, 18 %), test fonctionnel (252 cas, 7 %), traitement médical coronarien (1524 cas, 42 %). Aucun traitement coronarien n’ a été instauré pour 1188 patients (33 %). Le taux de coronarographie est maximal lorsque l’examen est effectué pour angor (204/288, 70 %). A l’inverse, il n’est que de 9 % (120/1332, p < 0,01) pour les douleurs atypiques. Dans les cas de douleurs atypiques, aucun traitement coronarien n’est prescrit dans 48 % (648 /1332) alors que seulement 9 % (120/1332) seront explorées par coronarographie (p < 0,01).
Conclusion |
Dans notre centre, le coroscanner est actuellement un examen de pratique quotidienne pour le diagnostic et la prise en charge de la maladie coronarienne.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Artères coronaires, technique d’exploration, Artères coronaires, athérome
Vol 89 - N° 10
P. 1300 - octobre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.