Analyser l’intérêt d’une séquence de rehaussement tardif à 3 minutes dans l’étude des lésions myocardiques ischémiques aiguës.

Quarante patients ont été inclus dans cette étude. Les séquences de perfusion et de rehaussement tardif à 3 et 12 minutes furent acquises sur une IRM 3 Tesla. Deux radiologues expérimentés ont quantifié les surfaces infarcies, en hyposignal pour toutes les coupes en séquences de perfusion et en hypo et hypersignal pour celles en séquences de rehaussement tardif à 3 et 12 minutes. Les tests de Bland-Altman et de Régression Statistique furent utilisés pour comparer les résultats des différentes séquences.

Les zones en hyposignal des séquences de perfusion et de rehaussement tardif à 3 minutes étaient bien corrélées (R²=0,67 p<0,0001). Il en était de même pour les zones en hypersignal visualisées sur les séquences de rehaussement tardif à 3 et 12 minutes (R²=0,69 p<0,0001). Pour comparer les zones d’hyposignal entre les séquences de rehaussement tardif à 3 et 12 minutes, un test de Bland-Altman fut utilisé, suggérant une légère surestimation à 3 minutes (SD=4.48, moyenne des différences = 3,37).

L’utilisation d’une séquence de rehaussement tardif à 3 minutes ouvre donc de nouvelles perspectives avec des protocoles IRM simplifiés dans l’IDM à la phase aiguë.