Exploration de l’ischemie cerebrale - 04/06/09
Résumé |
Objectifs |
Connaître la sémiologie de l’infarctus cérébral en scanner et en IRM.
Discuter la place du scanner et de l’IRM pour la prise en charge des AVC.
Comprendre l’intérêt de l’imagerie cérébrale en cas de suspicion d’AIT.
Savoir proposer un protocole d’IRM adapté à l’AVC.
Points clés |
L’IRM cérébrale, plus sensible et specifique, doit être préférée au scanner chaque fois que possible.
Les protocoles d’IRM pour l’AVC doivent être rapides. Scanner + angioscanner + scanner de perfusion > simple scanner.
Apres confirmation diagnostique, le bilan étiologique doit être rapide, quelle que soit la durée du déficit.
Résumé |
Le guide des bonnes pratiques recommande l’IRM comme examen de première intention pour toute suspicion d’AVC. Si seul le scanner est disponible, il sera idéalement couplé à un angioscanner cervico-encéphalique, et dans les premières heures à un scanner de perfusion. L’IRM doit être préféré au scanner chez les patients suspects d’AIT. A la lumière de notre expérience, nous rappellerons la sémiologie des infarctus en scanner comme en IRM. Nous insisterons sur le fait que l’IRM : 1/ est réalisable en moins de 10 minutes ; 2/ distingue sans ambiguïté les hématomes des infarctus ; 3/ participe au bilan étiologique ; 4/ guide l’indication thérapeutique dans les premières heures. En cas de déficit transitoire < 24 heures, la séquence de diffusion permet d’affirmer l’origine vasculaire du déficit chez près de la moitié des patients. La prévention d’une récidive vasculaire repose sur la mise sous antiagrégant plaquettaire puis sur le bilan étiologique qui doit être rapidement réalisé.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Encéphale, Scanographie, IRM
Vol 89 - N° 10
P. 1295 - octobre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.