Pieges et diagnostics differentiels : de l’os au cerveau - 04/06/09
Résumé |
Objectifs |
Connaître la séméiologie des lésions rencontrées dans ce contexte.
Savoir reconnaître les principaux diagnostics différentiels.
Savoir conduire un bilan d’imagerie adapté.
Points clés |
Les lésions encéphaliques font l’essentiel du pronostic.
Hémorragies sous-arachnoïdiennes, hématomes sousduraux interhémisphériques ou de la fosse postérieure, lésions parenchymateuses cérébrales variées peuvent se rencontrer.
Les lésions d’arrachement métaphysaire et les fractures postérieures de côtes sont spécifiques.
Le principal diagnostic différentiel devant les fractures diaphysaires des os longs et les tassements vertébraux inexpliqués est l’ostéogenèse imparfaite.
Le bilan d’imagerie doit être d’une qualité irréprochable.
Résumé |
Les syndromes de maltraitance comprennent le syndrome des « enfants battus » et le syndrome des « enfants secoués » avec recouvrement des entités et concernent surtout le petit nourrisson. L’évocation du diagnostic impose l’hospitalisation. Les tableaux cliniques sont variés et parfois trompeurs. Le bilan d’imagerie doit être complet : Rx du squelette, scanner et IRM cérébraux. Scintigraphie osseuse et échographie abdominale sont largement indiquées. Certaines lésions encéphaliques et squelettiques sont très évocatrices voire spécifiques, dans d’autres cas le diagnostic peut errer vers d’autres étiologies comme le traumatisme accidentel, certaines anomalies métaboliques, les fragilités osseuses constitutionnelles voire des variantes de l’ossification.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Médecine légale, Pédiatrie, traumatisme
Vol 89 - N° 10
P. 1289 - octobre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.