Suivi sous traitement des tumeurs stromales digestives par le clinicien : interet et limites de l’imagerie - 04/06/09
Résumé |
Objectifs |
Connaître les principes de traitement par TKI dans les GIST.
Comprendre les critères d’efficacité des traitements.
Comprendre les différences des critères par rapport aux chimiothérapies.
Points clés |
La survie des patients en rémission complète, partielle ou en maladie stable, est identique dans les séries les plus anciennes. Une augmentation volumétrique associée à une réduction de la densité des lésions métastatiques correspond le plus souvent à une réponse biologique et clinique significative et ne doit pas conduire à interrompre le traitement.
La majeure partie des patients progressent sous forme de résistance clonale, au sein de métastases contrôlées, par ailleurs. On parle parfois de « progression partielle ». Dans ce cas, le meilleur traitement est de doubler la dose d’Imatinib si la dose prescrite était de 400 mg. Les patients qui interrompent le traitement ont un risque identique de progression tumorale (100 %) s’ils sont en RC, RP ou maladie stable.
Résumé |
Depuis 2000, le traitement des GIST avancés a été profondément modifié par l’introduction des inhibiteurs de tyrosine kinase, l’imatinib, puis le sunitinib. La médiane de survie, de 18 mois en 2000, est désormais de 58 mois après l’initiation du traitement par imatinib actuellement avec 35 % de survie à 7 ans. L’évaluation morphologique est le principal élément de décision thérapeutique ; elle est traditionnellement basée sur les critères RECIST au scanner ; cependant les données de suivi montrent que les paradigmes habituellement opérationnels pour la réponse au traitement dans les tumeurs malignes sont mis en défaut et doivent être reconsidérés.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Tube digestif, tumeur, Thérapeutique
Vol 89 - N° 10
P. 1263 - octobre 2008 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.