L’imagerie en tomosynthèse du sein se présente come une technique trés prometteuse aussi bien pour l’examen de suivi clinique que le dépistage. Nous pouvons nous attendre à l’utilisation de la tomosynthèse 3D en annexe de la mammographie numérique 2D pendant une une période de transition. Nous voudrions répondre à la question de la performance clinique de cette combinaison par rapport à la mammographie numérique 2D.

Nous avons utilisé une station de travail dédiée mammographie sur laquelle des radiologues selectionnés ont lu et classifié des mammographies 2D et 2D+3D selon l’echelle de BIRADS. Les radiologues ont d’abord été formés à la lecture des images sur 200 examens, suivi de 140 examens de test pour les qualifier à participer à l’étude. Le protocole de lecture était composé de 312 examens de lecture comparative.

Nous avons analysé l’aire sous la courbe ROC pour chaque radiologue et calculé les résultats pour les masses et les calcifications. La détection des masses s’est améliorée d’une manière significative (p=0.0004) tandis que la détection des calcifications ne s’est pas montrée statistiquement significative (p=0,1924).

L’utilisation de la tomosynthèse 3D en annexe de la mammographie numérique 2D permet une amélioration de la détection selon l’aire sous la courbe ROC. Le gain en précision est principalement attribué à une meilleure détection des masses.