Resurfaçage de hanche avant 50 ans - 03/06/09
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Résumé |
Une prothèse totale de hanche posée avant 50 ans présente un risque de reprise puisque le taux de survie d’une prothèse de Charnley à 20 ans est de 85 %. Le resurfaçage peut se concevoir comme une première prothèse avant la prothèse conventionnelle. La proposition peut être retenue, si le résultat fonctionnel du resurfaçage est au moins aussi bon que celui d’une prothèse à appui diaphysaire, si le taux de survie est suffisant et si la reprise assure de meilleurs résultats que celui d’une prothèse classique. L’étude à court terme permet de répondre partiellement à ces questions. La série comprenait 74 hanches chez 72 patients de sexe masculin dans 63 % des cas. Le score de Postel-Merle d’Aubigné (PMA) préopératoire était de 2,6 pour la douleur, 4,8 pour la mobilité et 4,5 pour la stabilité. Le score de Harris était de 53. Seul un patient n’avait pas d’activité professionnelle et 60 % pratiquaient au moins une activité sportive de loisir. La prothèse était une Durom™ 65 fois et une Conserve+™ neuf fois. La survie a été calculée selon la méthode de Kaplan Meier avec le logiciel « R ». Le recul moyen était de deux ans (0–7). Aucun malade n’était perdu de vue, un patient était décédé et sept hanches ont été ou seront réopérées. Les résultats intéressaient 66 hanches. Au dernier recul six patients étaient classés C dans la classification de Charnley. Le PMA moyen était de 5,4 pour la douleur, 5,7 pour la mobilité et 5,4 pour la stabilité. Le score de Harris moyen était de 95. Tous les patients avaient repris leur activité professionnelle et leurs activités sportives. La série compte sept échecs. Un sepsis, deux bascules de la cupule cotyloïdienne, une fracture du col, trois nécroses céphaliques. Le taux de survie à cinq ans était de 88 %. Les six malades réopérés ont tous au dernier recul une hanche « oubliée ». Le résultat fonctionnel est le même que celui d’une prothèse conventionnelle. Le taux de survie à cinq ans d’une prothèse conventionnelle chez des patients de moins de 50 ans varie de moins de 90 à 100 %. Dans notre série, le taux de survie de 88 % à cinq ans est insuffisant. Il est la conséquence de trois échecs techniques (deux mobilisations de cupule et un échec de trochantérotomie) que l’on peut espérer mettre sur le compte de la courbe d’apprentissage. La nécrose céphalique reste une complication spécifique du resurfaçage. Le risque est de 0,2 % pour MacMinn, de 2,8 % pour Amstutz et de 4 % dans notre série. La sélection des indications et des améliorations de technique opératoire pourra peut-être mieux gérer ce risque. Dans notre série, les six reprises ont toujours été faciles et ont permis de récupérer un résultat équivalent à celui d’une prothèse de première intention. Il n’y a pas eu de perte de chance.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Prothèse de hanche, Resurfaçage, Avant 50 ans
Plan
Vol 95 - N° 4S
P. 92-96 - juin 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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