Ruptures larges de la coiffe des rotateurs en dessous de 65 ans. Épidémiologie et caractéristiques - 03/06/09
et la Société d’orthopédie de l’Ouest (S.O.O)
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Résumé |
Le profil clinique, radiographique et électrique des patients de moins de 65 ans, atteints d’une large rupture de la coiffe des rotateurs, est mal connu. Notre hypothèse est qu’une rupture large de la coiffe des rotateurs, découverte au décours d’un traumatisme récent, a une imagerie différente des autres et que l’atteinte du nerf suprascapulaire dans les ruptures larges de la coiffe des rotateurs est exceptionnelle. Il s’agit d’une étude prospective, descriptive, multicentrique regroupant 112 patients de moins de 65 ans, 66 hommes et 46 femmes ayant une rupture large ou massive de la coiffe. La durée d’évolution des symptômes était de moins de six mois dans 28 cas et consécutive à un traumatisme dans 57 cas. Les patients étaient déficitaires pour l’élévation ou la rotation externe ou les deux dans 57 cas. Un électromyogramme (EMG) du nerf suprascapulaire a pu être réalisé dans 50 cas.En cas de symptomatologie ancienne ou en l’absence de traumatisme connu, il existait significativement plus d’infiltration graisseuse évoluée (supérieur au stade 2 de Goutallier) de l’infraépineux. Une notion traumatique était plus souvent retrouvée chez les patients déficitaires pour l’élévation et leur score de Constant était significativement plus faible (p<0,0001). Les patients déficitaires pour l’élévation et la rotation externe avaient une hauteur sous-acromiale significativement plus faible (5mm versus 7,2mm). Aucune anomalie électrique n’a pu être corrélée significativement à la présence d’une rupture large de la coiffe. Cette étude note qu’en cas de notion traumatique et de symptomatologie récente, les critères pronostiques de réparabilité que sont la hauteur sous-acromiale et l’infiltration graisseuse de l’infraépineux, sont meilleurs même si l’aspect clinique est celui d’une épaule pseudoparalytique. Une réparation est donc envisageable. Par ailleurs, l’intérêt d’un EMG du nerf suprascapulaire en pré opératoire est discutable.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Rupture de coiffe, Épidémiologie, Examen clinique
Plan
Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais celle de l’article original paru dans Orthopaedics &Traumatology: Surgery & Research, en utilisant le DOI ci-dessus. |
Vol 95 - N° 4S
P. 16-22 - juin 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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