Le soignant en psychiatrie est confronté aux notions de liberté et de contrainte, et la vertu aristotélicienne peut lui permettre de ne pas céder à la tentation dogmatique. Les principes de la sectorisation sont battus en brèche pour faire place à une psychiatrie sécuritaire. Néanmoins, le soin ne peut advenir que si celui qui le met en œuvre peut en tant que sujet éthique s’engager, en tenant compte des risques éventuels liés à sa décision.