Infections à cytomégalovirus - 15/05/09
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Résumé |
L'infection à cytomégalovirus humain (CMVH) peut revêtir des formes sévères chez les sujets immunodéprimés comme les receveurs d'allogreffe de moelle ou d'organe ou les patients atteints du syndrome d'immunodéficience acquise (sida), et les nouveau-nés infectés in utero. L'épidémiologie des infections à CMVH a profondément évolué ces dernières années. La restauration immunitaire induite par les traitements antirétroviraux hautement actifs chez les patients atteints de sida et les stratégies de prévention chez les receveurs d'allogreffe ont considérablement réduit l'incidence de la maladie à CMVH favorisée par l'immunodépression. Malgré les progrès récents de la thérapeutique, l'infection à CMVH reste difficile à traiter. La toxicité des molécules anti-CMVH actuellement disponibles en limite leur emploi. Elles n'ont qu'une activité virostatique et les traitements prolongés ou répétés, souvent nécessaires, favorisent l'émergence de mutants résistants. Des méthodes performantes de mesure de la charge virale ont été développées au cours des dernières années. Elles sont particulièrement adaptées au suivi des patients les plus à risque de manifestations sévères de l'infection. La mise au point d'un vaccin qui trouverait sa meilleure indication dans la prévention de la transmission maternofoetale fait l'objet de nombreux travaux.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Cytomégalovirus, Latence, Réactivation, Réinfection, Infection opportuniste, Foetus
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