440 Analyse en SD-OCT des résultats du traitement des vasculopathies polypoïdales choroïdiennes par Ranibizumab - 14/05/09
SD-OCT evaluation of treatment results with Ranibizumab of vascular polypoidal choroidopathies
Résumé |
Introduction |
Analyse et suivi par SD-OCT, des résultats du traitement par injection intra-vitréennes de Ranibizumab et étude de la valeur pronostique des altérations des couches externes de la rétine et des signes réactionnels.
Matériels et Méthodes |
Série de 10 patients atteints de vasculopathie polypoïdale choroïdienne, d’âge moyen de 65.2 ans, tous caucasiens, traités par 5.2 injections intravitréennes de Ranibizumab en 12 mois. Ces patients ont été examinés mensuellement par biomicroscopie, angiographies à la fluorescéine et en SLO-ICG et par SD-OCT. L’étude des résultats du traitement a été basée d’une part sur les résultats fonctionnels et sur l’acuité visuelle, d’autre part, sur les variations d’épaisseur rétinienne et sur l’évolution des altérations morphologiques des couches externes et des signes réactionnels, pour évaluer leur rôle dans les indications de réinjection et leur valeur pronostique.
Résultats |
Amélioration spectaculaire et rapide avec diminution significative (supérieure à 25 % et supérieure à 100 µm) de l’épaisseur rétinienne dans 80 % des cas. Après 12 mois et une moyenne de 5.2 injections intravitréennes, progrès d’acuité visuelle avec gain moyen de 3 lignes ETDRS. La persistance d’une fibrose dans 40 % des cas a été associée avec une stabilisation de l’acuité visuelle et un gain moyen d’1 ligne ETDRS.
Discussion |
Disparition ou régression majeure des signes réactionnels exsudatifs et inflammatoires (zones de densification et points hyper-réflectifs) dans 90 % des patients. Persistance des polypes, atténués et sans réaction exsudative dans 40 % des cas. Des récidives exsudatives ont été très fréquentes (90 % des cas) mais immédiatement sensibles à la reprise du traitement par injections intra-vitréennes. Par contre, une réaction de fibrose, englobant parfois ces polypes, a été observée dans 60 % des cas.
Conclusion |
Les vasculopathies polypoïdales choroïdiennes en cours de décompensation bénéficient largement du traitement par injections intravitréennes de Ranibizumab, mais celui-ci doit être précoce et prolongé pour éviter récidives exsudatives et fibrose résiduelle. La présence des signes inflammatoires au voisinage du polype est une indication à prolonger le traitement.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 32 - N° S1
P. 1S138 - avril 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.