Thrombophlébites cérébrales - 30/04/09
La thrombophlébite cérébrale (TPC) est une maladie rare survenant le plus souvent chez la femme. L’incidence annuelle est estimée à 3 à 4 cas pour un million chez l’adulte [1 -3 ]. Une étude observationnelle récente menée sur 89 centres répartis dans 21 pays (l’International Study on Cerebral and Sinus Vein Dural Thrombosis [ISCVT]) et ayant inclus 624 patients constitue à ce jour la série la plus importante de TPC. Les TPC représentent moins de 1 % des accidents vasculaires cérébraux de l’adulte. La TPC est une pathologie rare mais non exceptionnelle chez l’adulte de plus de 65 ans [5 ]. L’étiologie des TPC s’est modifiée au cours du temps, les TPC secondaires à un foyer septique ayant progressivement cédé la place aux TPC favorisées par des anomalies de la coagulation. Les manifestations cliniques dépendent de la localisation anatomique et de l’importance de l’hypertension intracrânienne. Les signes neurologiques révélateurs sont variables, peu spécifiques et parfois sévères : trouble de la conscience et état de mal convulsif. Alors que le traitement d’un foyer infectieux de voisinage est admis par tous, l’utilisation des anticoagulants est fréquente bien que l’intérêt de ce traitement ne soit toujours pas totalement démontré [2 ]. Bien que le pronostic neurologique soit bon chez plus de 80 % des patients, l’évolution des TPC peut être fatale dans moins de 10 % des cas [4 ].
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