Techniques d’hypothermie - 30/04/09
Les effets neuroprotecteurs de l’hypothermie sont connus de longue date. Ces effets ont été étudiés et décrits dès la fin des années 1950, puis semblent être tombés dans l’oubli pendant une vingtaine d’années avant que les réanimateurs ne fassent à nouveau preuve d’un regain d’intérêt vis-à-vis de cette méthode thérapeutique [1 , 2 ]. Actuellement, l’application d’une hypothermie modérée (ou le maintien de la normothermie) est devenue fréquente en réanimation pour tenter de prévenir ou limiter l’apparition de lésions neurologiques supplémentaires au décours d’une agression cérébrale. Dans cette mise au point, nous développerons les mécanismes d’action, les indications potentielles, la mise en pratique et les effets indésirables de l’hypothermie thérapeutique dans le contexte de son utilisation actuelle en réanimation. Les autres aspects relatifs à son emploi, notamment en période périopératoire, ne seront par conséquent pas abordés.
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