Cathétérisme artériel pulmonaire - 30/04/09
Décrit par Swan et Ganz en 1970 [1 ], le cathéter artériel pulmonaire (CAP) a vu son utilisation se développer considérablement au cours des décennies suivantes. Cette popularité était sans doute expliquée par le fait que cette technique de monitorage permet une exploration hémodynamique particulièrement complète. D’ailleurs, son utilisation et la recherche clinique que cette technique a suscitées ont permis des progrès considérables dans la compréhension de la physiologie cardiovasculaire. Au fil du temps, le cathétérisme cardiaque droit a été concurrencé, notamment en Europe, par d’autres outils de monitorage, soit parce que ces derniers apportent des renseignements différents sur l’état hémodynamique, soit surtout parce qu’ils sont moins invasifs. Cependant après quelques années de débat, il est désormais clairement démontré par plusieurs études que l’utilisation du CAP n’influence pas négativement la mortalité [2 -4 ]. De plus, il existe de nombreuses situations cliniques où son utilisation apporte des renseignements incomparables pour établir le diagnostic et guider le traitement. Ainsi, les variables hémodynamiques que le CAP permet de mesurer, la technologie qu’il utilise et les indications de son emploi font partie des connaissances utiles à tout réanimateur et à tout anesthésiste.
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