Méthodes radiographiques d’évaluation des fractures vertébrales ostéoporotiques - 28/04/09


pages | 8 |
Iconographies | 3 |
Vidéos | 0 |
Autres | 0 |
Résumé |
Une définition précise et une évaluation radiologique reproductible des fractures vertébrales ostéoporotiques sont indispensables pour la pratique clinique, les essais thérapeutiques et les études épidémiologiques.
Objectifs |
Décrire et analyser les différentes méthodes d’évaluation des fractures vertébrales ostéoporotiques basées sur la radiographie standard ou l’absorptiométrie biphotonique à rayons X ; préciser leur place respective dans la pratique clinique, les essais thérapeutiques et les études épidémiologiques.
Méthodes |
Cette mise au point a été rédigée par un rhumatologue à partir de son expérience et de l’analyse de la littérature, puis confrontée à l’avis de quatre experts. La recherche d’articles publiés en anglais ou en français a été faite dans la base de données Medline de 1975 à février 2008 en utilisant les mots clés suivants : vertebral fracture, osteoporosis, vertebral deformity, vertebral fracture assessment.
Résultats |
Cent quarante-neuf articles ont été sélectionnés pour être lus dans leur intégralité. Il n’y a toujours pas de critère universellement admis pour définir une fracture vertébrale ostéoporotique. Nous avons analysé les différentes méthodes proposées : lecture visuelle, analyse semiquantitative de Genant, analyse qualitative de Jiang, radiomorphométrie digitalisée et analyse vertébrale par absorptiométrie biphotonique. En pratique quotidienne, il peut être utile pour évaluer la gravité et le pronostic de l’ostéoporose d’utiliser l’analyse semiquantitative de Genant sur les radiographies standard. L’analyse par absorptiométrie biphotonique peut permettre le dépistage de fracture vertébrale à l’occasion d’une densitométrie osseuse chez des patient(e)s asymptomatiques. En cas de suspicion clinique de fracture vertébrale (rachialgie dorsale ou lombaire, perte de taille, cyphose dorsale), l’analyse des radiographies standard demeure la méthode de référence. Pour les essais thérapeutiques et les études épidémiologiques, la préférence va également à l’analyse semiquantitative de Genant réalisée par un lecteur expérimenté et entraîné, car elle possède une reproductibilité satisfaisante et contrairement aux méthodes basées sur la radiomorphométrie digitalisée, elle permet le diagnostic différentiel des déformations vertébrales. Certaines études peuvent concerner plusieurs milliers de radiographies et il n’est pas toujours possible matériellement de faire lire toutes ces radiographies par un expert. Dans ce cas, on pourra trier les vertèbres par une analyse visuelle semiquantitative en normale, douteuse ou fracturée avec relecture par un expert limité aux vertèbres douteuses ou fracturées ou utiliser la radiomorphométrie digitalisée associée à une analyse semiquantitative avec relecture par un expert, limitée aux résultats discordants. Nous ne recommandons pas pour l’instant d’utiliser l’analyse qualitative de Jiang qui est en cours de validation.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Fracture vertébrale, Ostéoporose
Keywords : Vertebral fracture, Osteoporosis, Vertebral fracture assessment
Plan
![]() | Ne pas utiliser, pour citation, la référence française de cet article, mais sa référence anglaise dans le même volume de Joint Bone Spine (doi:10.1016.j.jbspin.2008.07.017). |
Vol 76 - N° 5
P. 397-404 - mai 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’accès au texte intégral de cet article nécessite un abonnement.
Bienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
L’achat d’article à l’unité est indisponible à l’heure actuelle.
Déjà abonné à cette revue ?