Nous avons évalué l’activité bactéricide des nettoyeurs vapeurs utilisés pour le bionettoyage des surfaces hospitalières.

Nous avons effectué des prélèvements (Rodac^®) avant et après utilisation de l’appareil vapeur et en comparaison avec l’effet bactéricide d’un détergent désinfectant, couramment utilisé dans les établissements de santé. Nous avons étudié cette efficacité pour des temps de contact différents. Enfin, nous avons voulu vérifier, par des prélèvements d’air à l’aide de biocollecteurs, la contamination aérienne éventuellement générée par l’usage de ces appareils.

Nous montrons que l’efficacité bactéricide du nettoyeur vapeur est supérieure à l’efficacité du détergent désinfectant testé, pour le traitement d’une surface de 1m² en deux minutes. Cette efficacité diminue pour être juste équivalente à celle du détergent désinfectant lorsque l’on utilise le nettoyeur vapeur sur des surfaces de 2 ou 4m² en deux minutes. En revanche, le nettoyeur vapeur est moins efficace en terme de destruction bactérienne lorsque le temps de contact vapeur/sol est supérieur à deux minutes pour 6m².

La contamination bactérienne aérienne générée par l’utilisation du nettoyeur vapeur est limitée et n’est pas significativement augmentée lorsqu’on la mesure à 44cm au-dessus du sol en cours de nettoyage.

Le nettoyeur vapeur est certainement un excellent matériel pour le nettoyage des surfaces, mais il convient de respecter un temps de contact minimal de deux minutes pour 4m² traités pour obtenir un effet antibactérien au moins aussi important que celui obtenu avec le produit détergent désinfectant utilisé. La désinfection des surfaces est alors utilisateur-dépendant et les temps de contact requis ne sont peut être pas compatibles avec l’activité hospitalière.

We assessed bactericidal activity of the cleaners steam used for the biocleaning of the hospital surfaces. We performed of samples (Rodac^®) before and after use of cleaner steam and compared with bactericidal effect of disinfecting detergent used in hospital for surfaces. We studied this effectiveness for different time of steam contact. Finally, we wanted to prove, by air sampling, that aerobiocontamination was possible generated by using cleaners steam.

We show that bactericidal effect of the cleaner steam is superior of some tested disinfecting detergent, for the treatment of one square meter till 2min. This effectiveness diminishes to be just identical in that some disinfecting detergent when use of the cleaner steam is up to two or four square meters surfaces till 2min. On the other hand, the cleaner steam is less efficient in terms of bacterial destruction when the time of contact steam–soil is superior in 2min for six square meter surface.

The air bacterial pollution, generated by the use of the cleaner steam, is restricted and not significantly augmented if measured in 44cm above the soil in the course of cleaning.

The cleaner steam is indeed a very good equipment for the cleaning of surfaces but it is necessary to respect a time of minimal contact of 2min for four square meters surfaces treaties to acquire an antibacterial effect at least so important as that acquired with used disinfecting detergent. The disinfection of surfaces is then user-dependent and the time of requested contact is can be not compatible with hospital obligations.