Circonstances de prescription de l’hormonothérapie chez des patients atteints de cancer de la prostate - 23/04/09
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Résumé |
But |
Bien que le dépistage ait amélioré le diagnostic du cancer de la prostate, la prise en charge par hormonothérapie garde encore une place importante. Cet article a pour but d’évaluer les modalités de l’instauration de l’hormonothérapie en 2007.
Matériel |
Étude observationnelle non interventionnelle conduite entre octobre 2006 et mars 2007 chez 208 urologues et radiothérapeutes. Cette étude a permis d’analyser les circonstances et raisons de prescription de l’hormonothérapie chez quatre à huit patients consécutifs.
Résultats |
Les 1187 patients inclus avaient un âge moyen de 73,5±8 ans (médiane : 75 ans). Le cancer avait été diagnostiqué depuis 1,1±2,3 années. Le diagnostic avait généralement été porté au stade localisé (43,7 %, n=519), moins souvent au stade localement avancé (37,2 %, n=442) ou métastatique (15,4 %, n=183). La prescription d’analogue de la GnRH était principalement motivée par une récidive biologique (22,2 %, n=263), une présence de métastases osseuses ou viscérales au diagnostic (22,1 %, n=262) ou une contre-indication au traitement local dans un stade localisé (16,6 %).
La décision de prescription de l’hormonothérapie a été prise de façon conjointe entre le médecin et le patient dans 57 % des cas. La majorité des patients (92 %) a bénéficié d’une injection tous les trois mois.
Conclusion |
L’hormonothérapie par analogue de la GnRH reste instaurée pour des cas de cancer métastatique ou en cas de récidive. Ce constat corrobore les recommandations scientifiques d’instauration des analogues de la GnRH.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Summary |
Aims |
Although screening has improved the diagnosis of prostate cancer, hormone therapy still plays an important role in its treatment. This article aims to evaluate the circumstances for the use of hormone therapy in 2007.
Material |
Observational study, with no intervention, carried out between October 2006 and March 2007, on 208 urologists and radiotherapists. This study allowed for the analysis of the circumstances and reasons for the prescription of hormone therapy for four to eight consecutive patients.
Results |
The 1187 patients included had an average age of 73.5±8 years (median: 75 years). The cancer had been diagnosed for 1.1±2.3 years. The diagnosis had generally been made at localized stage, less often at local advanced stage (37.2%, n=442) or metastasis (15.4%, n=183).
The prescription of GnRH analogues was principally motivated by a biological recurrence (22.2%, n=263), the presence of bone or visceral metastasis at time of diagnosis (22.1%, n=262) or a contraindication of local treatment at localized stage (16.6%).
The decision to use hormone therapy was taken jointly by the doctor and the patient in 57% of cases. The majority of patients (92%) benefited from an injection every three months.
Conclusion |
Hormone therapy by GnRH analogues remains established for cases of cancer metastasis or in cases of recurrence. This observation corroborates scientific recommendations regarding the use of GnRH analogues.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Mots clés : Cancer de la prostate, Urologue, Hormonothérapie, Analogue de la GnRH
Keywords : Prostate cancer, Urologist, Hormonotherapy, GnRH analog
Plan
Niveau de preuve : 3. |
Vol 19 - N° 5
P. 313-320 - mai 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.
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