666 - Hémangiome capillaire para-papillaire bilatéral : diagnostic et traitement par photothérapie dynamique à la vertéporphine. - 23/04/09
L* BOUMATI,
F MAZARI,
B CHACHOUA,
S BELARBI,
L CHACHOUA
Introduction : L’hémangiome capillaire est une tumeur vasculaire bénigne de la rétine, extrêmement rare, Notre objectif est de poser le diagnostic de ces tumeurs qui n’est pas toujours facile et d’étudier l’efficacité du traitement par photothérapie dynamique (PDT) à la vertéporphine.
Matériels et Méthodes : Patients de 13 ans et de 23 ans ayant consulté pour BAV bilatérale.
Résultats : Le 1er cas est un garçon de 13 ans sans antécédent, ayant une AV à : 1 /10 P14 OD et 2/10 P8 OG et chez qui le fond d’œil ainsi que les examens complémentaires (angio fluo, OCT) concluent à un hémangiome capillaire para-papillaire (HCPP) bilatéral compliqué de DSR et d’œdème maculaire. Le 2e cas est celui d’un patient de 22 ans aux antécédents de maladie de Vogt-Koyanagi-Harada (VKH) en rémission ayant une acuité visuelle à 1/20 P28 OD, 2/10 P10 OG et chez qui le fond d’œil retrouve une exsudation rétinienne importante ne répondant pas à la corticothérapie, les examens complémentaires (angio fluo, OCT) concluent à un hémangiome rétinien bilatéral.
On réalise alors dans les 2 cas un traitement par PDT à la vertéporphine avec doublement du temps d’exposition laser. Après 3 mois, nous avons constaté une nette régression de l’exsudation chez les 2 patients, avec amélioration de l’acuité visuelle dans le 1er cas (4/10 P6, 6/10 P4) et une stabilisation de l’acuité visuelle dans le 2e cas.
Discussion : Le diagnostic d’HCPP était assez aisé dans le 1er cas mais nous a posé un problème de diagnostic différentiel avec pseudo tumeur vasculaire dans le 2e cas, vu les antécédents de VKH chez lui. Dans notre travail, le recul est trop faible, mais néanmoins on constate que les résultats sont satisfaisants tant sur le plan fonctionnel qu’anatomique et nous discutons un éventuel retraitement chez nos 2 patients pour atteindre la cicatrisation de la masse tumorale.
Conclusion : Les HCPP posent un problème de prise en charge, car le consensus est qu’aucune méthode thérapeutique n’est efficace. La PTD semble donner de bons résultats dans ces formes para-papillaires. L’idéal est d’étudier ce traitement à long terme avec un nombre de patients conséquents.
© 2009 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 32 - N° HS1
P. 197 - avril 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.