448 - La Superoxyde Dismutase dans le traitement antioxydantt de la DMLA. - 23/04/09
R* HERA,
C PUECH,
M MAUGET-FAYSSE,
X LEVERVE,
C CHIQUET,
JP ROMANET
Objectif : Évaluer l’effet protecteur de la Superoxyde dismutase (SOD) orale en prévention secondaire sur le pourcentage de bi-latéralisation de DMLA néovasculaire après un an de traitement.
Matériels et Méthodes : Étude pilote prospective randomisée en double aveugle. Quarante-sept patients présentant une DMLA néovasculaire unilatérale et une acuité visuelle de l’œil sain > 5/10, ont expérimenté un traitement par SOD orale – Glisodine® (groupe b) versus placébo (groupe a) durant un an. Suivi clinique et angiographique trimestriel. La cotation de la maculopathie s’est faite selon l’échelle simplifiée d’AREDS.
Résultats : À deux ans : 22 patients placebo (groupe a) et 20 patients traités par Glisodine® (groupe b) sans différence significative de distribution initiale du score AREDS. 28 % de patients du groupe a versus 32 % de patients du groupe b ont présenté une néo-vascularisation sur le deuxième œil. Le score AREDS des deux groupes s’aggrave de façon significative. Le score du groupe traité s’aggrave plus que celui du groupe placebo.
Discussion : L’inefficacité de la SOD peut être expliquée soit par un manque de puissance statistique dû au faible échantillon des patients soit par un emballement de la chaine anti-oxydante, nécessitant d’autres enzymes pour détoxifier définitivement les radicaux libres.
Conclusion : La SOD paraît inefficace dans la prévention secondaire de la DMLA.
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Vol 32 - N° HS1
P. 140 - avril 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.