Introduction : Plusieurs études ont montré l’efficacité de l’injection intravitréenne de Ranibizumab dans le traitement de la DMLA néovasculaire. Le but de cette étude est d’évaluer l’intérêt de ce traitement dans la néo-vascularisation choroïdienne et rétinienne en dehors de la DMLA, mais également dans le traitement de l’œdème maculaire ainsi que dans le glaucome néovasculaire.

Matériels et Méthodes : Des injections de Ranibizumab 0,5 mg ont été réalisées après consentement éclairé chez nos patients : 3 cas de néo-vascularisation choroïdienne compliquant une myopie, 2 cas d’épithéliopathie en plaques, 3 cas de rétinopathie diabétique proliférante, 1 cas d’occlusion de branche veineuse rétinienne et 1 cas de glaucome néovasculaire.

Les injections ont été réalisées au bloc opératoire, dans les conditions réglementaires d’asepsie. Ces patients ont été évalués avant et après injection par l’acuité visuelle, l’examen du FO, l’angiographie fluorescéinique et l’OCT.

Discussion : La première indication d’anti-VEGF en ophtalmologie est la DMLA néovasculaire. Notre étude montre l’utilité de Ranibizumab dans la prise en charge des complications néovasculaires, mais également dans la prise en charge de l’œdème maculaire et le glaucome néovasculaire. Elle confirme l’action rapide et spectaculaire de Ranibizumab dans ces indications inhabituelles.

Conclusion : Le traitement par Ranibizumab semble donc bénéfique à court terme dans la prise en charge des néovaisseaux choroïdiens notamment ceux compliquant la myopie et l’épithéliopathie en plaques. Ce traitement pourrait représenter une alternative intéressante dans la prise en charge de l’œdème maculaire, ainsi que dans le glaucome néovasculaire. Des études prospectives, randomisées avec plusieurs reculs sont nécessaires.