352 - L’implantation en chambre postérieure dans les cataractes congénitales. - 23/04/09
A* BA ELHADJI,
AM WANE,
PA NDOYE ROTH,
A WADE,
MR NDIAYE,
MA DEMEIDEROS,
PA NDIAYE
But : Évaluer les aspects anatomiques et fonctionnels de l’implantation en chambre dans la cataracte congénitale en milieu défavorisé.
Matériels et Méthodes : Il s’agit d’une étude prospective étendue sur une année et portant sur 30 yeux de 26 enfants porteurs d’une cataracte congénitale opérée par extraction extra-capsulaire avec ou sans capsulotomie postérieure à l’aiguille et mise en place d’un implant de chambre postérieure. Le suivi sur 3 à 12 mois a relevé les avantages et inconvénients selon la technique et l’âge.
Résultats : L’âge moyen de ses enfants dont 14 de sexe féminin était de 4,5 ans. Les réactions inflammatoires variaient de 33 % pour les cas avec capsulotomie à 77 %. Elles étaient plus sévères chez les plus petits (moins de 5 ans). 2 cas de cécité ont été relevés. Chez les enfants de plus de 3 ans une acuité visuelle chiffrable de 7/10 en binoculaire était notée dans la moitié des cas : la cataracte secondaire toujours présente plus ou moins précocement était retardée dans les cas de capsulotomie qui avait également les meilleurs résultats fonctionnels.
Discussion : La tolérance de l’implant est relativement bonne. Le bénéfice fonctionnel notable est malheureusement vite altéré par la cataracte secondaire.
Conclusion : Si l’implant de chambre postérieure peut être bénéfique et bien toléré chez l’enfant, la cataracte secondaire tend à faire perdre tous ses avantages. Des moyens techniques et thérapeutiques pour la prévenir ou la traiter doivent être mise en place dans nos services de références.
© 2009 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 32 - N° HS1
P. 116 - avril 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.