330 - L’apport de l’OZIL dans le traitement des cataractes dures. - 23/04/09
N* OUDJANI
Introduction : L’apparition de l’OZIL en phacoémulsification a apporté une solution certaine pour le traitement des cataractes dites dures, très fréquentes dans les pays du Maghreb, notamment en Algérie.
Matériels et Méthodes : De novembre 2006 à juin 2008, nous avons opéré 1 009 cataractes en phacoémulsification avec une plate forme Infiniti OZIL + embout mini-flared KELMAN 30° – 0.9
Les patients se répartissent en 457 femmes et 554 hommes, d’un âge allant de 16 à 94 ans avec une moyenne de 68.1.
Résultats : Parmi les 1 009 phaco effectuées, on a traité tous les types de noyau du grade 1 au grade 4. Les cataractes à noyaux durs de grade 4 représentaient 497 yeux (49.25 %) soit la moitié des cas.
On a utilisé toutes les techniques de phaco (nucléo fracture, préchop, phacochop.) et tous les types d’incisions : 3.2 mm, 2.8 mm et micro-incision coaxiale 2.2.
Les paramètres : on a associé l’OZIL, 100 % des cas, aux US classiques dans 20 à 40 % des cas.
Les complications : conversion en EEC : 13 cas (1.23 %) ; œdème de cornée : 33 cas, soit 3.27 % des cas. Il s’agissait d’œdème mécanique résorbé en 24 à 72 h.
Discussion : Une étude comparative avec une autre série personnelle de 213 yeux opérés en phaco avec des US classiques entre février et avril 2006 où la fréquence des œdèmes de cornée étaient chiffrée à 11 %.
Conclusion : Maintenant on parle de phaco moderne : l’OZIL trouve toute sa place dans le traitement des noyaux durs.
Plan
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Vol 32 - N° HS1
P. 110-111 - avril 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.