Introduction : Les VPC restent une entité encore mal connue. Il n’y a toujours pas de consensus sur son traitement. Le but de ce travail est d’évaluer l’aspect anatomique et fonctionnel des VPC après traitement par Ranibizumab.

Matériels et Méthodes : Un examen complet associant une angiographie à la fluorescéine, en ICG au SLO et un OCT Spectral Domain ont été pratiqués aux 20 patients. Le traitement par injections intra-vitréennes de Ranibizumab a été effectué toutes les 4 à 6 semaines. La durée de suivi est de 6 mois en moyenne.

Résultats : 65 % des 20 patients sont de sexe féminin. L’âge moyen est de 75 ans. L’acuité visuelle initiale est de 20/63 en moyenne et elle est légèrement améliorée à la fin du suivi, (20/50). Une diminution majeure de la diffusion est constatée chez la plupart des patients après traitement. Cette amélioration se maintient au fil du temps tant que le traitement est administré. La mesure de l’OCT montre une diminution de l’épaisseur rétinienne dans la plupart des cas, mais sans retour complet à la normale. Le soulèvement de l’EP reste visible malgré l’occlusion des polypes et leur disparition sur les examens angiographiques. Des récidives semblent se manifester à l’arrêt du traitement.

Discussion : Le traitement par injections intra-vitréennes de Ranibizumab, en première intention, montre des résultats encourageants tant sur la fonction visuelle que sur l’aspect anatomique des VPC.

Conclusion : Seuls des contrôles complets avec l’ensemble des examens détermineront la fréquence des traitements, le calendrier de surveillance et le traitement de relai.