269 - Déficit focal des fibres optiques chez des patients diabétiques présentant une absence de rétinopathie ou une rétinopathie minime. - 23/04/09
C* VARDANIAN,
P GUILLOT,
S BERNARD,
M PUGEAT,
C BURILLON,
P MOULIN,
P DENIS
Introduction : Lors de l’examen par rétinographe chez des diabétiques, il existe chez certains patients des déficits focaux des fibres optiques péripapillaires (DFFOP) en l’absence de critères de glaucome. Nous avons voulu mettre en évidence les conséquences fonctionnelles de ces altérations et clarifier la typologie des malades diabétiques présentant ce type d’anomalie.
Matériels et Méthodes : Étude prospective cas-témoin conduite entre juillet 2007 et juillet 2008 sur une série consécutive de 2 000 diabétiques. Parmi ces 2 000 patients diabétiques 150 cas de DFFOP ont détectés (prévalence de 7.5 %). Un bilan ophtalmologique complet a été réalisé chez 40 patients avec DFFOP, 30 patients avec glaucome à pression normal (GPN) et 56 sujets diabétiques contrôles Celui-ci comprenait mesures itératives de la pression intraoculaire, d’une mesure de l’épaisseur cornéenne centrale par pachymétrie, d’une exploration morphologique de la papille optique et de la couche des fibres visuelles par OCT-Stratus et d’une analyse du champ visuel par périmétrie automatisée conventionnelle (Humphrey 750, programme 24-2).
Résultats :
Le profil des FRCV et des autres complications est comparable. Le pourcentage de patients avec une papille de petite taille était plus importent dans le groupe DFFOP : 43 % contre 18 % dans le groupe contrôle et 0 % dans le groupe GPN (p = 0.001).
Discussion : Cette pathologie survient chez des diabétiques plus jeunes ceux qui présentent un GPN. Le diabète n’est pas plus déséquilibré que chez les CTRL et l’ancienneté moyenne est de 10 ans.
Conclusion : Les DFFOP observés chez les diabétiques doivent être prise en considération puisqu’ils entraînent un retentissement fonctionnel (altérations sectorielle de la répartition des fibres optiques visibles à l’OCT et d’altérations correspondantes du champ visuel). Elle ne semble pas directement en relation avec le diabète mais avec la morphologie papillaire.
© 2009 Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
Vol 32 - N° HS1
P. 91 - avril 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.