221 - Intérêt de L’OCT dans la maladie de Parkinson. - 23/04/09
L* BALLONZOLI,
C BEHR,
C TRANCHANT,
C SPEEG-SCHATZ
Introduction : La maladie de parkinson et les syndromes parkinsoniens sont la première cause de maladies neuro-dégénératives à partir de 40 ans. Au bout de quelques années d’évolution, près de 50 % des patients présentent des troubles cognitifs accompagnés d’hallucinations visuelles. L’origine exacte de ces hallucinations reste encore indéterminée.
Matériels et Méthodes : Nous avons étudié une cohorte de 30 patients atteints de maladie de Parkinson et souffrant d’hallucinations visuelles, en réalisant une analyse de la couche des fibres nerveuses rétiniennes en OCT Stratus (protocole Fast RNFL Thickness).
Résultats : Sur les 30 patients étudiés, 3 ont été exclus pour manque de fiabilité de l’examen et 4 pour autres pathologies papillaires (2 glaucomes connus et traités ; 2 dysversions papillaires). Dans plus de 75 % des cas l’épaisseur des fibres nerveuses rétiniennes péripapillaires était dans les valeurs physiologiques comparée à la base normative.
Discussion : Devant ces résultats, nous discutons les différentes causes responsables d’hallucinations chez ces patients présentant des troubles du système dopaminergique ; quelle est la part de la maladie, du traitement ou d’une altération de la rétine interne (suspectée sur l’amincissement global de la rétine maculaire au mapping).
Conclusion : Les hallucinations observées dans les syndromes et maladies de Parkinson ne semblent pas liées à une anomalie de l’épaisseur de la couche des fibres nerveuses rétiniennes. Nous avons en revanche observé un amincissement diffus de la rétine maculaire sur le mapping qui apparaît aux dépends de la rétine interne. Ces observations nécessitent confirmation par une étude à plus grande échelle, utilisant désormais des OCT de dernière génération.
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Vol 32 - N° HS1
P. 77 - avril 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.