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Syndrome muscarinique par ingestion de champignon : à propos de deux cas dont un mortel - 20/04/09

Doi : 10.1016/j.jeur.2009.01.001 
M.-H. Dehay a, , F. de Sainte Mareville b, N. Assez c, V. Dherbecourt c, d, P. Goldstein d
a Service d’urgences-Smur, centre hospitalier de Maubeuge, Maubeuge, France 
b Service des urgences-Smur, centre hospitalier de Roubaix, Roubaix, France 
c Pôle de l’urgence et de réanimation préhospitalière, service d’aide médicale d’urgence, centre hospitalier régional et universitaire de Lille, Lille, France 
d Centre antipoison, Lille, France 

Auteur correspondant. 2, place du Temple, 59000 Lille, France.

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Résumé

La France compte de nombreux champignons vénéneux. Toutefois, les intoxications accidentelles par champignons restent rares. La majorité de ces champignons toxiques ne provoquent souvent qu’une gastroentérite isolée et modérée. Hormis les intoxications phalloïdiennes (Amanita phalloides) responsables de 90 % des décès, peu de champignons sont responsables de décès. La physiopathologie et les tableaux cliniques doivent être connus pour éviter les complications. D’une façon générale, plus le délai d’apparition des signes est court après l’ingestion, moins le champignon est toxique. En pratique, la différenciation entre les syndromes à incubation courte ou longue doit être nuancée. En effet, certains champignons responsables d’un syndrome muscarinien de courte latence (30minutes à deux heures) peuvent être mortels dans le cas d’ingestion massive et survenant chez un patient « fragilisé ». C’est le cas des inocybes. La prise en charge dès la phase préhospitalière est alors primordiale, car si la majorité des intoxications répond à un traitement symptomatique, les formes graves nécessitent des mesures de réanimation spécifiques et l’administration d’atropine à forte dose jusqu’à disparition de l’hypersécrétion. Nous rapportons le cas de deux syndromes muscariniques sévères par ingestion de champignons dont l’un fut d’évolution fatale.

Le texte complet de cet article est disponible en PDF.

Summary

Many poisonous fungi exist in France. However, the accidental intoxications by mushrooms remain rare. The majority of these toxic mushrooms often cause only an isolated and moderated gastroenteritis. Except the intoxications phalloidines (Amanita phalloides), responsible for 90% of the deaths, few mushrooms are responsible for death. The clinical physiopathology and pictures must be known to avoid the complications. Mushroom poisoning is rare but sometimes very serious. The prognosis is dependent to the quantity ingested and the time taken for clinical signs to appear. Generally, more the time of appearance of the signs is short after ingestion, less the mushroom is toxic. In practice, differentiation between the syndromes with short or long incubation must be moderate. Indeed certain mushrooms responsible for a muscarinic syndrome of short latency (30min to 2 h) can be mortals in the case of ingestion massive and occurring at a “weakened” patient. It is the case of inocybes. The prehospital management is very important, because if the majority of the intoxications answers a symptomatic treatment, the serious forms require specific measurements: intravenous atropine with strong amount until disappearance of the hypersecretion. We report two cases of severe muscarinic syndrome by accidental ingestion of inocybes among which the one was mortal quickly.

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Mots clés : Intoxication, Champignon, Syndrome muscarinique

Keywords : Poisoning, Mushroom, Muscarinic syndrome


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Vol 22 - N° 1

P. 18-23 - mars 2009 Retour au numéro
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