I021 Impact du polymorphisme génétique C(-260)T du CD14 sur la pression pulsée en fonction d’autres facteurs de risque cardiovasculaires : etude populationnelle transversale à partir du registre monica - 17/04/09
Résumé |
Objectif de l’étude |
Le CD14 est à l’intersection entre l’inflammation, les maladies infectieuses et le syndrome métabolique. Une corrélation positive entre la concentration plasmatique du CD14 soluble (sCD14) et la rigidité aortique a été décrite dans une étude transversale. Mais différents résultats ont été retrouvés sur l’incidence des évènements cardiovasculaires en fonction du polymorphisme C(-260)T du gène du CD14.
L’objectif de cette étude est d’étudier l’influence du polymorphisme C(-260)T du CD14 sur la pression pulsée et indirectement sur le risque cardiovasculaire à partir de l’étude populationnelle transversale MONICA.
Déroulement de l’étude |
1 155 sujets âgés entre 35 et 64 ans, en prévention primaire, ont été recrutés à partir des listes électorales de la Haute Garonne entre 1995 et 1997.
Méthodes |
La pression pulsée brachiale était mesurée au repos à 2 reprises puis moyennée. La concentration plasmatique du sCD14 a été mesurée par méthode immunoenzymatique. La randomisation est de type mendélienne. Les sujets ont été répartis en fonction du polymorphisme C(-260)T du CD14 après génotypage : homozygotes CC, homozygotes TT ou hétérozygotes CT.
Résultats |
Les sujets homozygotes TT ont une pression pulsée (PP) significativement plus basse et une concentration en sCD14 significativement plus élevée. Après ajustement avec les principaux facteurs confondants (âge, sexe, facteurs de risque cardiovasculaires traités), seul le génotype du CD14 reste corrélé à la PP. Cette corrélation n’intervient qu’en présence de facteurs de risque traités. Les diabétiques traités homozygotes TT sont ceux qui bénéficient de la plus importante baisse de PP par rapport aux homozygotes diabétiques CC (− 19,4mmHg, p=0,006).
Conclusion |
Cette étude suggère que les facteurs de risque ont un impact différent sur la pression pulsée en fonction du polymorphisme C(-260)T du CD14. Cette observation pourrait contribuer à affiner le risque cardiovasculaire absolu individuel, les sujets homozygotes TT ayant un risque cardiovasculaire moindre.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Vol 102 - N° S1
P. S94 - mars 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.