M001 Caractérisation in vivo et par microtep des remodelages cardiovasculaire et cérébral précoces dans les modèles expérimentaux de rats spontanément hypertendus - 17/04/09
M — ULTRASONS, IMAGERIE CARDIOVASCULAIRE
Résumé |
Introduction |
Les études sur l’hypertension artérielle sont souvent réalisées sur des rats qui sont issus de la race Wistar Kyoto (WKY) et qui présentent une hypertension artérielle isolée (SHR) ou associée à un syndrome métabolique (SHHF). Cette hypertension est susceptible d’entraîner une insuffisance cardiaque et des accidents cérébraux dont les mécanismes initiaux sont mal connus. Cette étude avait pour but de rechercher ces mécanismes avec un appareil de microTEP à haute résolution permettant d’explorer conjointement : le fonctionnement cardiaque, les résistances périphériques vasculaires et les zones d’hyper ou d’hypoactivité cérébrale.
Matériels et Méthodes |
74 MBq de 18F-Fluorodésoxyglucose (FDG) ont été injectés par voie intraveineuse chez des jeunes rats de 3 mois : 5 WKY, 5 SHR et 5 SHHF. Trente minutes plus tard, l’activité cérébrale était enregistrée pendant une durée de 30 min, puis l’activité cardiaque était enregistrée sur 20min.
Résultats |
Les résistances vasculaires périphériques totales étaient plus élevées dans les 2 groupes de rats hypertendus (mmHg. min.ml-1, SHR : 2,4±0,4, SHHF : 2,6±0,4s. WKY : 1,3±0,6, P<0,05) expliquant une augmentation significative de la rigidité artérielle mesurée par la vitesse de l’onde pouls. Les volumes et fractions d’éjection du ventricule gauche étaient identiques dans les 3 groupes, mais les pics de remplissage diastolique plus faibles chez les rats hypertendus (en ml.s-1, SHR : 4,4±0,1, SHHF : 4,5±0,7vs. WKY : 5,2±0,7, P<0,05).
Enfin, des zones d’hypoactivité cérébrale ont été observées chez les rats SHR et SHHF. Celles-ci étaient identiques et localisées sur le tronc cérébral, dans la région du noyau du tractus solitaire qui régule les variations du tonus sympathique.
Conclusion |
à l’âge de 3 mois, les rats SHR et SHHF présentent : (i) des résistances périphériques déjà très élevées, (ii) peu de retentissement cardiaque mais (iii) un remodelage cérébral marqué avec des variations de l’activité de centres régulant le tonus sympathique.
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Vol 102 - N° S1
P. S121-S122 - mars 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.