Recommendations on prophylaxis for infective endocarditis: Dramatic changes over the past seven years - 16/04/09
Summary |
Recommendations on antibiotic prophylaxis against infective endocarditis have changed dramatically since 2002. In 2002, the French were the first to make a profound change: they proposed that antibiotic prophylaxis should be optional when a medical, surgical or dental procedure that carries a risk of infective endocarditis was performed in a patient at risk but not at very high risk of infective endocarditis (group B: native valve disease, non-cyanotic congenital heart disease, obstructive hypertrophic cardiomyopathy). In 2004, the European Society of Cardiology and the British Society of Cardiology made almost no changes to their previous recommendations. In 2006, the British Society for Antimicrobial Chemotherapy made another radical change: no antibiotic prophylaxis in group B patients. In 2007, the American Heart Association went a step further: no antibiotic prophylaxis before a gastrointestinal or genitourinary procedure in group A patients (valvular prosthesis, cyanotic congenital heart disease, history of infective endocarditis). In 2008, the British National Institute for Health and Clinical Excellence adopted an extreme position: no antibiotic prophylaxis at all in patients at risk for infective endocarditis.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Les recommandations sur la prophylaxie de l’endocardite infectieuse ont beaucoup changé depuis 2002. Lors de la révision des recommandations de 1992, les Français furent les premiers, en 2002, à apporter un changement important, en proposant que l’antibioprophylaxie soit optionnelle lors d’un geste à risque d’endocardite infectieuse chez les patients à risque mais pas à très haut risque d’endocardite infectieuse (groupe B : valvulopathie native, cardiopathie congénitale non cyanogène, cardiomyopathie hypertrophique obstructive). Alors que, en 2004, la Société européenne de cardiologie et la Société britannique de cardiologie ne modifiaient pas radicalement leurs recommandations précédentes, la Société britannique de chimiothérapie antimicrobienne, en 2006, a maintenu l’antibioprophylaxie pour les patients à très haut risque (groupe A : prothèse valvulaire, antécédent d’endocardite infectieuse, cardiopathie congénitale cyanogène) mais pas pour les patients du groupe B. Les recommandations de l’American heart association, en 2007, vont plus loin encore : pas d’antibioprophylaxie en cas de geste sur les systèmes gastro-intestinal et génito-urinaire, quelle que soit la cardiopathie. En 2008, le National institute for health and clinical excellence (Nice), au Royaume-Uni, adopte la position extrême de l’absence de toute antibioprophylaxie avant un geste à risque d’endocardite infectieuse chez un cardiaque à risque d’endocardite infectieuse.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Infective endocarditis, Prophylaxis
Mots clés : Endocardite infectieuse, Prophylaxie
Plan
Vol 102 - N° 3
P. 233-245 - mars 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.