Knowledge and management of smoking-cessation strategies among cardiologists in France: A nationwide survey - 16/04/09
Summary |
Background |
While cardiologists are very active in the prevention of cardiovascular disease, their attitudes towards patients’ smoking habits are poorly studied.
Aims |
In a nationwide French survey, we assessed cardiologists’ levels of knowledge and management of smoking cessation.
Methods |
We sent out a questionnaire to a random sample of 1000 cardiologists.
Results |
A total of 371cardiologists agreed to participate in the survey; 8.1% were current smokers and 32.4% were past smokers. Most classified smoking cessation as the top priority for patients with coronary artery disease (56.5%) and peripheral arterial disease (88.5%). Cardiologists routinely assessed active and passive smoking in 96.2% and 43% of their patients, respectively. Only 29.2% considered themselves well informed about smoking-cessation management. While 39.9% declared they knew about the minimal counselling 7.3% described it correctly. Only 17.5% used the Fagerström questionnaire. Smoking cessation was advised systematically by 85% but only 5.4% of cardiologists followed up their patients specifically on this issue. They referred smokers to either their general practitioner or to smoking-cessation centres and/or quitlines in 16.0% and 67.0% of cases, respectively; 31.8% never referred their patients to a smoking-cessation centre, and 25% declared being unaware of any such centre in their area. Cardiologists who smoked were less likely to ask about patients’ smoking status than non-smokers (90% vs 98.2%, p=0.039). Similarly, they were more passive in offering smoking-cessation counselling (23% vs 7%, p=0.011), and referred less frequently their patients to a smoking-cessation centre (37% vs 64%, p=0.028).
Conclusion |
French cardiologists are rarely involved in the management of smoking cessation. Their own smoking status influences their attitudes towards the management of smoking cessation.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Résumé |
Justification |
Les cardiologues sont très actifs pour prendre en charge les facteurs de risque cardiovasculaires, mais leurs attitudes face au tabagisme sont mal connues.
Objectifs |
Nous avons voulu connaître les connaissances et attitudes des cardiologues français face au tabagisme.
Méthodes |
Nous avons envoyé un questionnaire à un échantillon aléatoire de 1000cardiologues.
Résultats |
Parmi eux, 371 ont répondu (8 % fumeurs, 32 % ex-fumeurs). Les cardiologues classent en majorité l’arrêt de tabac comme la première priorité chez les coronariens (56,5 %) et les artériopathes (88,5 %). Le tabagisme actif et passif sont systématiquement recherchés dans 96 % et 43 % des cas. Seuls 29 % se considèrent bien informés pour cette prise en charge. Si 39 % déclarent connaître le conseil minimal, seuls 7 % le décrivent correctement. Seuls 18 % utilisent le questionnaire de Fagerström. S’ils conseillent systématiquement l’arrêt de tabac dans 85 % des cas, seuls 5 % suivent un patient spécifiquement à cet effet. Ils orientent leurs patients vers le médecin traitant dans 16 % des cas et vers un tabacologue ou ligne téléphonique d’assistance dans 67 % des cas, mais 32 % n’adressent jamais un patient vers un tabacologue et 25 % ne connaissent pas de tabacologues dans leurs zones d’activité. Les cardiologues fumeurs interrogent plus rarement leurs patients sur leur tabagisme (90 % vs 98 % pour les non-fumeurs, p=0,039) et les adressent moins souvent vers un tabacologue (37 % vs 64 %, p=0,028).
Conclusions |
L’implication des cardiologues français dans la prise en charge du tabagisme est faible. Leur propre statut tabagique conditionne leur attitude face à la prise en charge du sevrage tabagique.
Le texte complet de cet article est disponible en PDF.Keywords : Smoking cessation, Cardiologists, Prevention, Counselling
Mots clés : Tabagisme, Cardiologue, Prise en charge
Plan
Vol 102 - N° 3
P. 193-199 - mars 2009 Retour au numéroBienvenue sur EM-consulte, la référence des professionnels de santé.